Dans cet article, je vous parle de l’appel intérieur et de comment il se manifeste dans notre vie : hypersensibilité, angoisse, maladies chroniques, addictions, insomnies…
Ce que nous prenons pour des signes d’insuffisance, d’inadaptation ou de fragilité, sont en réalité un appel de l’Intérieur qui nous demande d’aller voir ce qui ne colle pas entre nous et notre vie, entre nous et la façon dont on voit la vie, et dont on se voit soi-même.
Dabrowski schématise ce processus avec la théorie de la désintégration positive. Particulièrement axée sur les hauts potentiels qui sont les premiers, par l’intensité énergétique qui est la leur, à avoir des manifestations d’appel intérieur, elle classe le processus d’éveil à soi en 5 niveaux.
Dans cet article, je me focalise sur le troisième niveau : les manifestations ont eu lieu, on a compris qu’il y avait un appel intérieur, et maintenant la question devient : est-ce que j’y réponds vraiment, ou est-ce que j’essaye de le fuir malgré moi ?
1- L’appel intérieur
Lappel intérieur se manifeste pour faire entendre son message. Moins on l’écoute, plus les manifestations grandissent..
1.1 Ce qu’est l’appel intérieur
L’appel intérieur est ce qui nous travaille de l’intérieur à travers les manifestations que nous vivons dans notre vie : angoisses, mal-être, maladie chronique, phobie scolaire, dépression, blocages, procrastination, etc. Bref, c’est ce qu’on peut appeler l’appel de notre âme dans la crise que nous vivons.
Nous avons cette tendance à traiter ces manifestations de façon allopathique, avant d’avoir entamer une démarche vers soi, mais aussi après.
- Avant, en fuyant les symptômes et en essayant des les éradiquer à coups de médicaments ou de dispersion (dans le travail, le sexe, la vie). Nous faisons diversion.
- Après, en poursuivant officiellement l’appel intérieur mais en continuant en sous-main à exiger que les symptômes disparaissent sans se mettre pleinement au service de ce que ça dit intérieurement, en priorité.
Cette obsession des symptômes est symptomatique de notre société obnubilée par la perfection, et donc par l’idée d’une « déficience structurelle » de l’humain dont les symptômes seraient le signe, et installée dans la croyance puérile qu’effacer les symptômes efface la cause. Dans cette course, notre mental est influencé par l’inconscient sociétal : nous voulons absolument sortir de la crise et nous ne vérifions pas que nous avons bien entendu le message intérieur.
1.2 Le message intérieur
Il nous parle toujours de la même chose :
- Qui je suis = ici ça ne me va pas, pas comme ça, pas de cette façon, pas dans cette posture : couple, relation, activité, toute interaction avec l’extérieur. Ou = voici ce que je veux, j’ai besoin de ça, je suis nourri(e) là, mon envie va vers ça, ça fait sens ici pour moi. Peux-tu le reconnaître ? nous demande notre appel intérieur.
- L’énergie doit circuler : l’énergie a besoin de circuler et de s’exprimer : l’énergie vitale (sexuelle) et toutes ses sublimations (artistiques, créatives, ludiques, sportives, relationnelles, tantriques, professionnelles, spirituelles, peu importe). Et évidemment l’énergie émotionnelle. Peux-tu libérer cette énergie ? nous demande notre intérieur.
= L’un est la conscience de ce que je suis et de ce que je ne suis pas (envies / besoins) et il passe par entendre ce que racontent les émotions.
= L’autre est la nécessité que l’énergie circule en nous et avec l’extérieur, pour se libérer et pour le plaisir de vivre.
2 – Croyances civilisationnelles et coquin de mental
Face à cet appel de l’intérieur, nous avons un magma informe et flippé qui craint plus que tout d’aller l’écouter.
2.1 Nos petites spécificités civilisationnelles
Dans le processus de circulation d’énergie et de conscience de qui je suis, nous avons une spécificité civilisationnelle qui rend le travail pas piqué des vers :
- Nous avons un paquet de croyances civilisationnelles, injonctives et jugeantes, qui se manifestent par notre mental (on dirait le préfet de l’Etat civilisationnel !). Elles sont « à notre sauce » mais elles se recoupent beaucoup selon nos profils (ainsi les hypersensibles ont leur paquet spécifique). Ce mental juge, interdit les remontées, ou les choisit selon son bon vouloir, décide de ce qu’il est bon de vivre ou ne pas vivre, de ce qui nous convient ou devrait nous convenir, de qui on est, de ce qu’on doit accepter, etc.
Oui, il est de bonne volonté, il essaye de mettre du sens sur ce que nous avons vécu de blessant enfant, et parfois ses conclusions sont carrément pas sympas. Mais il tente de mettre en place une logique. Et il essaye de nous protéger, en évitant la vulnérabilité, en faisant semblant d’être fort, en poursuivant la sécurité à tout crin ou la vie parfaite que nous vend la société. De bonne volonté mais paralysant… Et plutôt dans le faux.
- Et nous avons un paquet d’émotions refoulées que nous avons bien du mal à libérer car le paquet est tellement gros, que le corps et l’esprit n’osent plus soulever le couvercle. Quand on veut, ça (corps et esprit) ne sait plus faire… Et le plus marrant dans cette histoire, c’est que plus c’est bloqué, plus l’énergie du blocage vient alimenter le mental et le rend fébrile et actif. Vous voyez la boucle…
Le nettoyage des émotions et des croyances, c’est le nettoyage karmique. Présenté comme ça, ça a l’air ok. Mais le nettoyage karmique face au mental, c’est Predator vs Alien. C’est chaud sa mère !!
2.2 Le coquin de mental
Le corps et l’esprit doivent être ré-entrainer au vide et à la circulation d’énergie. C’est ce que font les pratiques méditatives et énergétiques. Mais, tout comme on peut nettoyer la route pour faire passer la Ferrari, si le pilote est bloqué par le chef là haut (notre mental), ça passera pas. On l’a compris, ce chef véhicule un gros paquet de croyances, et pour peur qu’il soit bien alimenté en énergie refoulée (spécialité des hypersensibles, les autres ne sont juste pas connectés à l’énergie), il peut clairement nous emmerder, selon le circuit prévu (pas tout le temps). Et là, la ferrari ne démarrera pas malgré la belle route qu’on a préparée avec amour. Alors, que faire ?
* Rassurer le chefaillon
Il est un moment où nous devons parler au mental pour le rassurer. Avec le coeur. Pour le détendre. Mais pas de nous-même. Pas au début. Pas avec le mental. Or au début, nous sommes le mental. Donc nous n’allons pas réussir à parler avec le cœur au mental alors que le mental, depuis 40 ans, c’est nous. Vous comprenez ? C’est une boucle sans fin.
Lire des bouquins ou suivre des conférences ou des vidéos accentue cette voie sans issue. Car on s’auto-ressert un discours vrai entendu ailleurs mais qui ne vient pas de notre propre cœur. Or s’il n’y a pas de coeur, le mental n’est pas rassuré. C’est tout.
Donc, si votre mental est fort (et qui n’a pas un mental fort dans notre société ?) ce n’est PAS POSSIBLE SEUL, au début.
C’est cette rassurance que je donne sur mes séances (comme d’autres thérapeutes). Rassurer le mental. Par la présence. Par la bienveillance. Par l’accueil. Par le non-jugement. Par la certitude que tout ce que l’autre ressent est juste et légitime. Et que tout n’est que voiles à observer.
Que notre perfection originelle se révèlera derrière, toujours. Et que nos émotions sont les voix de notre âme.
Donc tout ressenti est parfait. Et toute situation difficile est un message passionnant… Forcément, le mental lâche un peu la bride.
Dans l’accueil inconditionnel de la présence, notre mental n’est plus alimenté par la peur. Il se relâche. Un peu. Alors, dans cette toute petite brèche qui se créé, dans cet espace d’1h, notre coeur, notre âme va pouvoir enfin remonter là-haut et enfin être entendue. Et reconnue. Pendant un court moment.
Mais ce moment suffit pour que notre paradigme s’inverse. Quelque chose lâche en nous. Nous réalisons alors que quelque chose de plus fort que nous existe là, que nous n’avons rien à cacher, et que tout ce que notre mental refoule n’est pas à cacher mais au contraire magnifique et signe de notre humanité… bien bringuebalée par notre époque et cet endroit. Nous réalisons que nous sommes plus, nous réalisons la beauté derrière les voiles, que notre ressenti pourrait être juste, et un espoir sans nom vient nous traverser.
C’est ce que j’appelle L’enclenchement.
Il y a un avant et un après. Et ce n’est que le début du chemin. Il va castagner. Surtout si vous avez de l’énergie refoulée. Cette intensité intérieure dont je parle souvent. Oui, ça va castagner, mais… ça va avancer. Les voiles s’écarteront, progressivement, et nous serons impatients, et nous perdrons la foi, mais ça se fera. Malgré nous. Que nous en doutions ou pas, ça se fera, ça se fait, déjà.
* Prendre la ferrari sans l’autorisation du chef
Il y a une autre voie que la rassurance, c’est prendre la ferrari sans lui demander son avis. Comment on fait ça ?
On court-circuite le chef. C’est ce qu’on appelle la tangente énergétique. Enfin c’est moi qui l’appelle comme ça. On essaye pas de le rassurer, de discuter avec lui. On sort l’énergie bloquée là, dans le corps, qui l’alimente (le mental). Du coup, pendant un temps, plus d’énergie, plus de mental. Le chef ne répond plus. C’est le moment de partir sur le circuit ! Si on se contente de couper l’alimentation du chef mais qu’on va pas chercher la ferrari juste après, ben… c’est juste des séances énergétiques qui vont générer un bien-être momentané, mais le circuit de l’appel intérieur n’est pas emprunté. Si ça vient tout seul, c’est bien, ça roule. Mais si l’intérieur a besoin de présence, ce qui est le cas au début, on rate le but ! Sortir l’énergie, c’est cool, mais c’est le moment alors d’aller à la rencontre de son intérieur.
Dans ce court-circuit énergétique du mental, on peut expérimenter des pratiques qui jouent sur les 2 tableaux : énergie et conscience. C’est ce que j’expérimente à travers la transe et le soin Lahochi par ex. L’énergie est libérée, mais émotions et conscience peuvent affleurer et se libérer aussi. Cela ne fonctionne que si l’énergie affleure fortement (= crise). Sinon, retour à la case Rassurance !!
2.3 La phase post enclenchement, c’est chaud !
Le processus est kiffant mais on ne pourra pas enlever le fait qu’après l’enclenchement, il y a une phase transitionnelle compliquée, puisque nous abandonnons notre confort, nos valeurs, nos croyances, notre sécurité, vers un vide bien incertain. Nous ne savons pas encore qui nous sommes et ce que nous voulons, mais nous observons tout ce qui n’est plus nous (et de fait, ne l’a jamais été) et auquel notre corps et notre cœur résiste dorénavant avec intensité. Nous assistons donc à l’écroulement de tout ce qui a été, sans savoir ce qui sera…
Et tout cela s’accompagne de up and down intenses, qui nettoient émotionnellement bien sûr, mais qui peuvent paraître sans fin. Pourtant (si si, je vous jure), cette phase est transitoire (niveau 3 de la désintégration positive).
L’idéal est de la respecter et d’y aller à fond. Mais ce serait compter sans notre coquin de mental… Notre manque de foi, notre peur que ça n’en finisse pas nous fait y résister, et nous nous accrochons. Nous essayons de tenir les meubles. Nous avons bien du mal à nous abandonner à tout ce qui nous traverse… Vous voudrions être heureux maintenant ! Et parfois même, nous voudrions retourner à l’état d’illusion que nous avons connu avant… En cela nous ralentissons le processus. Mais il a lieu, de toute façon. La question, c’est combien de temps et dans quelles souffrances ?
3- Introspection du mental
Quels sont les freins, les croyances, les pensées qui nous traversent concrètement et nous font si bien résister à l’appel intérieur ? Je vous invite à aller visiter notre mental, notre ego et toutes ces pensées qui nous paralysent et nous freinent.
3.1 Les pensées illusoires en arrière plan
Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer la petite voix intérieure qu’on peut nier, mais qui est bien là et nous bloque quand il s’agit de passer à l’action et faire quelque chose qu’on n’a jamais fait jusque là.
J’ai déjà assez travaillé comme ça, je mérite d’être heureux sans faire trop d’efforts
Je suis presque arrivé(e), pas besoin de plus
C’est la faute des autres, y a pas de raison que je fasse des efforts alors que les autres n’en font pas.
J’ai déjà essayé pleins de trucs et ça n’a pas marché ou j’ai fait une thérapie pendant 10 ans et je n’ai pas beaucoup plus avancé
Ca marche pour les autres, mais moi, ça ne marchera pas.
Oui mais si ça remet en cause tel truc de ma vie, je suis mal
Oui mais j’ai peur que ça révèle que je suis insuffisant ou faible
Oui mais ce que je vais découvrir là-dedans, ça va être grave agressif et en colère, no way
Je veux bien aller mieux, mais je veux pas me taper la merde intérieure
Oui mais j’ai assez perdu de temps comme ça, c’est pas un process qu’il me faut, c’est un ascenseur !!
Oui mais avec quelques respirations, du yoga et de la méditation le matin, ça devrait se faire.
J’ai déjà tout compris, on va pas m’apprendre la vie.
Je ne veux pas ressentir de la tristesse, je veux être heureux
Je ne veux pas laisser aller la colère, elle est injuste (là, oui mais parle t-elle uniquement de là ?)
Etc.
3.2 Je suis déjà presque arrivé(e), pas besoin de plus
Héhé… quel beau manque d’humilité envers notre intérieur ! Qui est ce petit conscient pour dire que c’est bon ? Qu’en sait-il ?
Et est-ce si important d’avoir déjà tout compris ? Est-ce si nécessaire ? Faut-il absolu
ment le proclamer, à soi et aux autres ? Pourquoi est-ce si important, d’être arrivé ? Est-ce la peur de ne pas être arrivé qui nous fait espérer être arrivé ?
A t-on peur de souffrir ? Est-ce l’ego qui a envie de se raconter que ça y est, c’est bon ?
Ca n’est jamais fini. Mais, ça se fait avec beaucoup plus de fluidité à mesure que le temps passe et que le corps et l’esprit s’habituent.
3.3 Ce n’est pas nous qui décidons
Ce n’est pas nous qui décidons de ce la vérité qui doit apparaitre ou de l’énergie qui doit se libérer.
L’appel intérieur ne regarde pas notre vie et nos arrangements. Nous ne pouvons pas décider quand nous allons être aligné là ou ici, ne prendre que là mais pas là, ou demander de l’alignement à un endroit et pas à un autre parce que nous voulons préserver une partie de notre vie. Il y a une part qui affleure en nous et nous ne pouvons pas décider que oui, on la prends ou non on la prends pas. Quand on ouvre, on ne sait pas. La seule chose de certaine, c’est que c’est la part qui doit sortir et nous sommes prêts pour ça.
Si vous prenez un RDV avec moi, vous ne savez pas quelle sera votre prise de conscience derrière. Si vos voulez de la prise de conscience mais juste à l’endroit qui vous arrange, il n’y en aura aucune, c’est gagné d’avance.
Si nous ne sommes pas dans cette humilité de notre appel intérieur, nous nous racontons l’histoire que nous voulons l’appel intérieur, mais nous le contrôlons. Tout comme on dit à un enfant : je t’écoute alors qu’on est ailleurs ou qu’on juge, nous faisons de même avec notre âme. Elle n’aime pas ça et elle ne donnera rien.
3.4 Mettre de la conscience n’est pas agir
En revanche, regarder ce que nous dit notre intérieur, oui cette situation ne me convient pas, cette relation ne me va pas, pas comme ça, pas de cette façon, j’ai besoin de ci, de ça, ne signifie jamais que nous devons y faire quelque chose. Changer la chose.
Comme le désir, l’idée est de laisser la vérité émergée de soi et l’acter, mais on peut pleinement décider en conscience que nous ne sommes pas prêts ou simplement pas décider à en faire quelque chose. Nous pouvons avoir besoin de cette sécurité là, ou de ce que ça comble de notre manque, encore. Et de fait, nous ne savons pas comment ce désir ou cette situation évoluera. Nous pouvons juste observer cette énergie en nous qui veut ou qui ne veut pas, et laisser faire… Tant que nous la nions pas. Là est l’important.
3.5 Il est de votre responsabilité d’acter quand ça ne marche pas
Il existe 1000 et 1 façons de travailler sur soi. Mais, il est de notre responsabilité d’acter que le quelque chose que nous activons ne fonctionne pas quand c’est le cas.
Nos barrières sont très différentes d’une personne à une autre et d’une étape à une autre. Ici une croyance fait obstacle, là l’énergie ne circule pas assez et n’est pas autorisée, là on craint le vide et on le fuit, ici le corps est trop contracté, là on craint de remettre en cause notre vie, etc.
Ce qui ne fonctionne pas là peut fonctionner plus tard. Ce qui semble marcher pour les autres peut ne pas marcher pour vous. Ce qui coûte 2 000 € peut être inopérant quand le truc à 60 € le sera. Vous seul pouvez sentir. Encore faut-il sortir notre égo qui aime tant acheter la rassurance à l’extérieur.
Qui d’autres que vous peut reconnaître, peut sentir, que le taf se fait ? Et inversement, que rien ne se passe ? Combien de temps, de séances, de fric, nous faut-il dilapider pour reconnaître que rien n’est garanti et que seul notre corps sait ce qu’il se passe ?
Quand quelque chose bouge votre intérieur, vous SENTEZ que ça bouge l’intérieur. Ce n’est pas parce que vous préparez le circuit depuis 30 ans (méditation, yoga, respirations) qu’il y a un mouvement intérieur. On peut picorer 30 ans sans qu’il ne se passe rien (ou pas grand chose). Et inversement, on peut n’avoir jamais rien fait, mais soudainement s’abandonner tellement à nos émotions que soudain la vérité intérieure flashe.
Quand le taf se fait, quand il y a un mouvement énergétique et de conscience derrière, vous le SAVEZ. Vous êtes ébranlé, fatigué, soulagé, émotionné, sonné, et une vision claire vient ensuite (ou pendant). Vous sentez que quelque chose a sauté en vous.
Si vous ne vivez pas ça, changez de truc.
3.6 L’ascenseur, c’est mort
Avez-vous besoin d’une baguette magique ?
A moins de rencontrer une pure souffrance qui vous mettra à genoux, vous ne passerez pas probablement par un éveil soudain et fulgurant à la Eckart Tolle. Vous aurez une phase de transition de quelques années, où vous allez alternez, et c’est déjà sans doute le cas, les grands moments de doute et d’incertitude, les envolées spirituelles et habitées et les crises émotionnelles. Notre corps et notre esprit est en transition et ré-apprends à l’inverse tout ce qu’il a appris pendant 30/40 ans. Il ne peut pas opérer cette inversion en 1 mois ou 6 mois. Il a besoin de temps.
Mais, ce temps de transition a une fin. Ensuite, les contractions sont plus courtes, intense, plus expéditives, moins souffrantes et beaucoup plus productives. Avec des bénéfices beaucoup plus marqués derrière. Des expansions plus longues.
Allez-vous attendre éternellement l’ascenseur pour vous dispenser du processus (et de la fameuse phase 3), tout ça parce que vous ne voulez pas la vivre ? Pensez-vous pouvoir y échapper ?
Je sais pas 🙂
IL y a un moment, on peut juste faire acte d’humilité face à son intérieur. Et reconnaître que l’on est tout petit. Et qu’on ne sait pas grande chose. Et que résister à son appel ne nous rendra pas la vie plus heureuse. Au contraire. Alors, autant s’abandonner…
Vous aimeriez être accompagné dans votre démarche de transformation et de libération ?
Racontez-moi qui vous êtes, ce que vous vivez, et ce à quoi vous aspirez.