Voici la suite de l’article sur les accords toltèques appliqués à moi et mon entreprise : Ne jamais rien prendre personnellement.
Je vous propose d’appliquer les 3 principes suivants. Pourquoi ? Parce qu’ils nous permettent de comprendre comment notre entreprise nous parle de nous, de nos peurs, de nos croyances, mais aussi de notre potentiel. Et comment, en les appliquant, on peut SOUFFLER, et …. kiffer tellement plus. C’est parti !
Que votre parole soit impeccable
Les difficultés que nous rencontrons dans notre entreprise (en vrac : chiffre d’affaires qui rentre pas, lapin posé par un client, communication inefficace, devis refusé, PC qui tombe en panne, fatigue, démotivation…) peuvent rapidement générer un ressentiment vers l’extérieur : on reproche à nos clients, on soupire après nos prestataires, on critique le marché. Et le discours que l’on se tient à soi-même n’est guère meilleur : je n’y arriverai jamais, je suis nul(le), je me suis complètement planté(e), etc.
Or (et vous n’êtes pas obligé de me croire) :
- L’extérieur n’existe pas, tout vient de l’intérieur. Accuser l’extérieur est une bonne façon de ne pas regarder notre intérieur et ce que nous avons à changer. Bien sûr nous voulons tous changer, nous transformer (ou plutôt nous révéler puisque tout est déjà là). Mais pour changer, nous devons regarder en nous, prendre du recul sur nos pensées… et ça fait peur ! Si on accepte cependant de nous mettre en perspective, de regarder vraiment nos pensées, ce que l’on prend pour acquis, on réalise alors que nous sommes installés dans une croyance, qui nous protège, mais que nous pouvons décider de ré-initialiser. Pour cela, et pour en particulier assumer de se mettre soi-même en perspective, il faut accepter de renoncer à accuser l’extérieur de tous les maux qui nous accablent.
Un exemple ? Reprocher à vos clients de vous mettre la pression avec des deadlines et toujours plus de travail. Si vous vous mettez en perspective, vous réalisez que c’est vous qui acceptez toujours plus, vos clients ne font que poser leurs demandes. Auxquelles vous dites oui. Pour plein de bonnes raisons qui sont toutes des histoires que vous vous racontez 🙂
Votre croyance de fond : vous devez être un bon petit soldat pour être à la hauteur ; vous devez tout donner pour satisfaire à 100 %, quelles que soient vos limites personnelles ; insatisfaire est déjà un échec.
- Nous avons tous un génie en nous. Et nous naissons comme ça… avant que ça parte en vrille (souvent à partir de 11 ans mais de plus en plus tôt à présent !). Pourquoi ? Parce que nous avons tous un talent particulier à mettre en oeuvre au service des autres. Soit nous le voyons et nous ne comprenons pas pourquoi il fait pschitt (il faut creuser du côté de l’hypersensibilité ;-), soit nous le voyons pas. Et pourtant, il est là. Se critiquer, c’est renier cette nature extraordinaire en nous. Et donner de la force à notre vernis saboteur, celui qui nous répète en boucle toutes ces croyances et qui s’auto renforce.
(oui j’adore les citations d’Einstein. ce mec est un génie et ce n’est pas que la science physique !)
Conscientiser nos jugements
Au quotidien, on peut juste se fixer l’objectif de devenir conscient de nos jugements sur l’extérieur et sur nous-même. Et les détecter est un aventure assez passionnante. Car la pratique fluidifie le processus et le rend donc de plus en plus facile et efficace puisque ne nécessitant plus le mental.
Exemple : Je juge mon graphiste incompétent ? Pourquoi ai-je choisi le meilleur prix et non pas le graphiste que j’appréciais le plus ? De quoi ai-je eu peur ? De manquer ? Souvent nos jugements extérieurs nous renvoient à une peur intérieure. A un choix non fait. A une responsabilité non prise.
Ne jamais faire de suppositions
On peut passer beaucoup de temps à se demander comment faire : pourquoi ça ne marche pas ? Pourquoi cette entretien s’est mal passé ? C’est mon ton qui n’était pas bon ? Est-ce que mon pitch a un problème ? Ma proposition de valeur est-elle suffisamment claire ? Mon offre est-elle bien présentée ? Pourquoi mon site ne m’apporte aucun client ? etc. On peut faire des suppositions pendant des mois.
Mais on peut aussi vérifier : passer à l’action et interroger nos clients. Ou demander à des spécialistes (en communication, en marketing, etc.).
Exemple : je rencontre des clients mais ça ne débouche pas sur des contrats. Pourquoi ? « Je suis nul ? Le marché n’est pas demandeur… ou c’est peut être moi qui suis pas douée pour vendre ? Il faut que je me forme aux techniques commerciales ! » Ok Arrêtez. Interrogez un coach ou un expert en marketing ou en business. Et vous réaliserez qu’en fait, rien de tout ça. Votre pitch est juste convenu et ne montre pas votre vibration. Comment faire vibrer si vous ne vibrez pas vous-même ?
Les questions découlent ensuite : pourquoi vous n’allez pas sur là où vous vibrez ? De quoi avez-vous peur ? Cherchons la peur, nous trouverons la vibration.
NB sur les spécialistes : demander l’avis à un spécialiste nous expose parfois au risque de recevoir une réponse calée sur une expertise et non sur notre aspiration profonde (« oui tu dois investir les réseaux sociaux », « oui il te faut des articles sur ton blog », « non cette clientèle n’est pas assez rentable », etc). Si nous sommes calés sur notre objectif de fond et que nous demandons un avis concret et précis, le cadre est posé et a priori suffisamment circonscrit. Mais souvent notre questionnement technique cache un questionnement de fond. Il revient donc à l’expert de vérifier notre vraie problématique et notre vraie objectif avant de proposer une solution qui nous convienne. Cette vérification ne peut passer que par un seul moyen : l’écoute et les questions. Pas de questions, des solutions toutes faites, un avis tranché d’emblée…. Bof.
Faites toujours de votre mieux
Faire toujours de notre mieux en fonction de notre énergie disponible. Et pas plus. L’idée est d’adapter nos exigences à ce que nous nous sentons capable de faire. Voire même envie de faire. Il y a des jours on a envie d’écrire (c’est mon jour aujourd’hui, et j’avais vraiment prévu autre chose !!). D’autres où on a envie d’un travail bien technique (administratif), d’autres où on se sent en verve pour passer des coups de fils… et d’autres où on est créatif et prêt à travailler sur de nouveaux projets ou une nouvelle formation. Respectez ça et bouleversez votre programme si nécessaire.
J’y vois une vraie règle d’acceptation de soi et de respect de nos limites. Nous sommes indépendants. Le jour où nous avons envie de rester au lit… restons au lit.! Ça m’arrive parfois. Et le lendemain ou le surlendemain, je vais travailler avec nettement plus de joie et d’efficacité. C’est mathématique.
Faire de son mieux, ce n’est pas : faire ce qui doit être fait, mais faire avec l’énergie que nous avons. Ne pas respecter ce principe, c’est s’exposer à un vide d’énergie qui, répété régulièrement, aboutit à … ce-que-vous-savez (le vide énergétique sidéral que vous avez pu expérimenter quand vous étiez salarié…).
Application
Mettez un « J’ai envie » à la place de Je dois » et voyez ce que vous ressentez : « Je dois construire cette formation » => « j’ai envie de construire cette formation ». Si vous n’avez pas envie, faites le un autre jour… Ou demandez vous si vous aimez juste ça. Peut être que non 🙂 Alors changez, ne faites plus de formation ! Personnellement j’ai une troisième option qui est : aurais-je envie de le faire dans des conditions différentes : en projet avec quelqu’un, en co-working, avec des outils, en suivant une formation ? C’est une façon de tester si c’est l’action qui nous embête ou le contexte qui ne nous convient pas.
Voilà. Si vous souhaitez en savoir plus sur les accords toltèques, voici quelques liens.
Le seul risque qu’on prend à les mettre en application, c’est d’ouvrir notre conscience. Je trouve que la promesse vaut nettement le risque.