Sur cette page, je présente ce qui fait pour moi l’essence de l’hypersensibilité, son pourquoi et ce que nous avons à y faire. S’y adjoignent en fin de page des articles qui abordent plus spécifiquement le sujet.
*** Le pourquoi de l’hypersensibilité ***
Le carcan
L’hypersensibilité est une réaction à notre carcan intérieur. Notre carcan intérieur, est ce que nous avons construit au fil des années à partir de l’enfance et de l’adolescence pour nous protéger de (ou mettre du sens sur) :
- La non-nourriture de nos besoins essentiels d’humain (je ne parle pas de sécurité ou de besoin alimentaire)
- Les agressions de notre être, en particulier sur le plan psychique, qui vont au delà de la non-nourriture (déni du ressenti et des perceptions, dévalorisation de la personne, jugement et rejet, non-dits, double binds).
Ce carcan, nous l’appelons le mental, l’égo, mais peu importe, il est là, et il est là pour une bonne raison dont nous allons parler un peu plus loin.
Ce carcan nous pose un premier problème : il nous empêche d’être nous-même, de ressentir pleinement nos envies, de faire des choix, de dire non à ce que nous ne voulons pas. Il nous met en extrême contrôle de nous-même, de nos émotions, de nos ressentis, de nos perceptions, de façon efficace pour les personnes les plus adaptées, de façon inefficace pour les plus sensibles (qui seront souvent les plus à « haut-potentiel », puisque le contrôle empêche le potentiel de s’exprimer, mais évite la souffrance).
Le carcan pose un 2ème problème : il nous empêche de libérer nos blessures du passé dont l’énergie est restée coincée en nous. Il nous empêche la résilience (dont parle si bien Boris Cyrulnik).
D’où vient le carcan ?
Le carcan intérieur s’installe par l’effet de notre « matrice » civilisationnelle. Il n’existe pas ou peu dans d’autres civilisations (ainsi chez les peuples premiers, voir les livres de Frederika Van Ingen), mais il est poussé à son extrême dans notre civilisation.
La matrice
La matrice, c’est ce que véhicule l’inconscient collectif et l’ADN de notre société depuis des centaines d’années, voir peut-être des milliers d’année, et qui nous imbibe depuis notre enfance, à travers nos parents, l’école, notre environnement, nos interactions sociales.
La matrice sociétale définit l’humain. Elle définit ce qu’est un humain : ses besoins, sa nature, et contribue à structurer la réponse à ces besoins. Ainsi, dans notre société, il est dit que la sécurité, l’alimentaire, avoir un travail, de la stabilité, bref, de la sécurité est prioritaire. Notre société est extrêmement axée sur cette sécurité, et tout ce qui en découle : la stabilité financière, la rationalité (tout ce qui n’est pas démontré n’existe pas), le savoir « certifié » par des experts, l’évitement du risque et donc la disqualification de tout ce qui le représente, la responsabilité individuelle à l’exclusion de la responsabilité sociétale, la disqualification de tout ce qui sort du cadre.
C’est une voie possible pour concevoir l’humain, mais, en parallèle, l’état de notre société, de nos enfants et adolescents, de notre environnement, de notre santé, de notre bien-être psychique, ce dernier étant a priori un bon indicateur du bien-être humain, se dégradent depuis des décennies.
On peut donc s’interroger sur cette matrice sociétale. Qu’a t-elle compris de l’humain ? A t-elle bien saisi les besoins fondamentaux d’un humain et les nourrit-elle vraiment ? Et enfin, qu’est-ce qui nous amène à ne jamais nous poser cette question de fond quand l’humain défaille (quelle que soit la défaillance : dépressions, phobies scolaire, pulsions destructrices ou de pouvoir, addictions, bipolarité, burn-out, suicides, consommation d’anxiolytiques et anti-dépresseurs, stress et anxiété, maladies chroniques, etc).
Nous évitons ainsi de nombreuses questions : l’école ne cherche pas à savoir si son format et son enseignement fait sens pour les enfants, ou si la passion du professeur influe sur le processus d’apprentissage. Notre structure économique ne se demande pas si le lien de subordination des salariés fait vraiment sens pour les humains, et ce qui fait sens d’ailleurs globalement pour chaque salarié. Nous ne nous demandons pas si confier nos bébés à 2 mois et demi à des assistantes maternelles est vraiment ok pour eux. Nous ne nous interrogeons pas sur la responsabilité collective et sociétale quand un enfant devient adulte un violeur, un pédophile, ou un junky. Nous ne questionnons pas les besoins sous-jacents des adolescents en phobies scolaire ou en dépression.
Car à toutes ces manifestations, nous pourrions nous demander quels besoins ici n’ont pas été nourris et entraîner ces dysfonctionnements humains ?
Mais, notre société est surtout axée sur le traitement des symptômes. Elle souhaite prioritairement leur disparition. La médecine, la justice, toute notre structure est axée sur le traitement des symptômes. Et la cause des dysfonctionnements devient plus ou moins tabou. Non abordée en tout cas. Nous devons aller bien. Nous devons être forts, en confiance, réussir. La moindre défaillance peut ainsi devenir un objet de honte. Comme une sorte de disqualification individuelle dont le groupe ne prend jamais la responsabilité. Au contraire, la défaillance individuelle inquiète, elle menace l’harmonie et le bon fonctionnement collectif. Elle est généralement réglée par une mise à l’écart.
En priorisant le traitement des symptômes, le traitement des besoins essentiels n’est jamais abordée. Et on peut le comprendre, parce que chercher la cause est une bombe à retardement. Elle peut tout remettre en cause : l’école, le lien entre les gens, notre rationalité, la médecine, la vieillesse, la religion, le travail, nos habitations, nos villes, nos loisirs, notre environnement, notre façon d’être à l’autre.
Matrice et hypersensibilité
La matrice sociétale nous demande de tendre, de simuler une humanité qui n’est pas nous. Elle s’adresse à un humain, et crée un monde qui ne correspond pas à ce qu’est un humain. Ce faisant, en déroulant son offre et en nous y intégrant, elle génère un malaise en nous. Mais, il nous est difficile de la remettre en cause, surtout quand nous sommes enfants. C’est donc sur nous que le doute s’installe : je devrais être ok avec ça, je ne devrais pas ressentir ça, je suis fragile, insuffisant, torturé, trop sensible… Bref, ce qui fait notre humanité devient le problème car il y a dysfonctionnement.
Dans notre volonté de nous intégrer, de faire partie du tout, d’être « avec » les autres, nous sommes prêts à beaucoup, inconsciemment. La matrice nous oblige à un hyper contrôle intérieur qui nous permet de confirmer son bien-fondé : « jusque là, tout va bien, je devrais être bien, je suis bien, ça va aller, j’ai tout ce qu’il faut pour être heureux, je dois obtenir tout ce qu’il faut pour être heureux ». Quand le contrôle intérieur ne fonctionne pas ou mal, ou plus, nous commençons à ressentir la crainte de la disqualification : pourquoi ne suis-je pas satisfait (de ce travail, couple, relations, vie), pourquoi suis-je malade ? Pourquoi suis-je si sensible ? Pourquoi suis-je déprimé(e), anxieux, etc. ? Pourquoi ne puis-je être à l’aise avec les autres ?). Et le sentiment d’inadaptation alors s’installe, avec toute la souffrance associée.
Notre inconscient collectif, dans notre société, et le mot inconscient est important car cela nous imbibe mais sans être dit clairement, nous signifie de façon subtile, que nous devons contrôler notre intérieur pour être intégré. Pour être « normal ». Pour avoir notre place. Pour être heureux, en fait.
Le difficile dans cette histoire, tout comme dans les relations d’humain à humain, c’est que rien n’est dit clairement mais qu’il est demandé en même temps que ce contrôle de ce que nous sommes, de produire un résultat rendu impossible par ce contrôle.
La matrice définit ainsi nos besoins d’humains en pratiquant ce qu’on appelle le double bind. C’est une des spécialités (délétères) de notre civilisation : les injonctions contradictoires : sois authentique, mais ne montre pas ta vulnérabilité, sois en confiance avec toi-même mais ne crédite pas ton ressenti, sois heureux mais adapte-toi, sois une femme épanouie et pleine de désir mais éteint ta frustration face à ce qui ne te convient pas, etc.
Le 1er est dit clairement, le 2ème est implicite mais il s’imbibe en nous. Le 2ème empêche le 1er. Mais celui qui reçoit l’injonction ne perçoit que le 1er, il ne voit pas le 2ème puisqu’il en est imbibé. Ce sont les « croyances ». N’ayant accès qu’au 1er et à son incapacité à l’atteindre, il en conclut donc qu’il n’arrive pas à « produire » ce qu’il devrait produire en tant qu’humain (joie, confiance, réussite, détermination, coolness, etc.). Il en conçoit une grand sentiment d’insuffisance, ou de culpabilité, ou les deux. Ou pour certains, il peut alors se retrouver en simulation. Il simule la réussite du tout. Mais au fond, rien ne fonctionne.
Ces demandes contradictoires opèrent une pression extraordinaire sur nous quand nous sommes enfants, car nous ne pouvons les satisfaire sans renier une part exacte en nous (l’authenticité, la sensibilité, les émotions). Et quand nous la renions, nous nous retrouvons dans une sorte de simulation de ce qu’il « faut » ressentir, de ce qu’il faut « être » (joie, paix, puissance, spontanéité, naturel, confiance en soi, zen, etc.)
Les enfants et adolescents en sont les premières victimes, puis nous adultes, aux abords de la quarantaine. Cette « crise » est celle dont parle Jung dans la nécessité de l’individuation, c’est à dire s’écarter (et avant cela conscientiser) toutes les injonctions auxquelles nous nous soumettons inconsciemment depuis l’enfance pour devenir qui nous sommes vraiment, petit à petit. Dabrowski également, avec sa théorie de la désintégration positive, parle des 5 étapes de cette déconstruction qui peut avoir lieu… comme ne pas avoir lieu. En effet l’individuation, ou la désintégration positive ne concernent pas tous les humains de notre civilisation. Sont concernés plutôt les hypersensibles, ou les hauts potentiels, quand les autres resteront dans une sorte d’immobilité adaptée et satisfaite, simulée peut être, mais de façon inconsciente, l’âme ne communiquant pas de toute façon avec le conscient.
Il semble cependant que ce « stationnement » dans l’intégration primaire (voir ici une description) soit de plus en plus impossible. Est–ce les vibrations de la terre, la montée d’une force opposée dans l’inconscient collectif ? Je ne sais pas. Mais, la déconstruction semble comme une marée montante qui semble emporter avec elle petit à petit tous les humains de cette terre, les uns après les autres…
En clair, la déconstruction nous invite à « voir » cette matrice invisible.
La spécificité des hypersensibles
L’hypersensibilité est essentiellement une réaction au contrôle du ressenti (car c’est ce que lui demande la voix invisible – et collective – de la matrice). Vous me direz que tout le monde contrôle son ressenti alors pourquoi certains sont-ils plus hypersensibles que d’autres ?
Les hypersensibles sont hypersensibles car ils sont des ressentis qui affleurent plus que chez les autres. Ils sont moins en contrôle, ou l’on pourrait dire que leur contrôle est plus superficiel. Ils veulent contrôler mais quelque chose n’est pas éteint là au fond, et leur dit non. On constate ainsi qu’ils sont beaucoup plus sensibles au manque de sens, aux rapports de pouvoir, à l’énergie dégagée par une personne ou à son intention (surtout non dite), toutes choses qui font partie de la nature humaine (et qui s’épanouit pleinement et naturellement chez les peuples premiers) mais qui est mieux contrôlées chez les autres membres de la civilisation (pour survivre et s’intégrer). Les hypersensibles sont ainsi, de fait, beaucoup plus en contact avec la souffrance de leur âme… si on accepte le postulat que notre société ne nourrit pas notre âme comme elle en a besoin.
De fait, ils obtiennent un avantage en gardant cette faculté de ressentir : capacité d’émerveillement, d’enthousiasme, innocence, spontanéité, intelligence, perceptions, haut-potentiel.
Mais ils obtiennent aussi un inconvénient : leur « inadaptation » les fait douter d’eux-mêmes et les isole. S’ensuit alors une tentative désespérée de s’adapter, donc de contrôler. L’effet est délétère.
Pour ceux qui ne sont pas hypersensibles, soit ils contrôlent plus efficacement leurs ressentis, ce qui est le cas des personnes encore en intégration primaire, soit ils ne subissent plus la matrice, ce qui est le cas des personnes arrivées en 4ème et 5éme étapes de la désintégration positive, après souvent un long processus intérieur de libération. Dabrowski cite Saint-Exupery, Eleanor Rooselvelt ou Ghandi, mais on peut en identifier beaucoup d’autres dont on observe le processus en cours : Keanu Reeves ou Jim Carrey sont des exemples plus marrants.
Casser le thermomètre
Au quotidien, l’hypersensibilité se manifeste par un état de mal-être : peurs, angoisses, émotions débordantes, frustrations, et parfois aussi sentiment d’impuissance. Parfois elle s’associe aussi à une maladie chronique, des addictions ou des symptômes mentaux (bipolarité, dépression).
C’est un état de particulière sensibilité, qui peut nous rendre difficile des choses qui semblent a priori fluides pour les autres : l’adaptation, la relation à l’autre, le projet, le travail, l’intégration.
A l’échelle individuelle, on comprend que les hypersensibles n’ont pas de problème. Ce ne sont que des humains qui réagissent à l’inadaptation sociétale, tout comme les peuples premiers quand ils découvrent notre civilisation. Je partage ici quelques extraits du Papalagui qui raconte ce que découvre un chez de tribu Samoen découvrant l’Europe au début du siècle.
Pour le Papalagui [l’homme blanc], l’habitude de penser est souvent sur le chemin comme un gros bloc de lave dont il ne peut se débarrasser. Il pense à des choses gaies, mais n’en rit pas, à des choses tristes, mais n’en pleure pas. Il a faim, mais ne prend pas de taro ni de palousami. C’est un homme dont les sens vivent en conflit avec l’esprit, un homme divisé en deux parties.
Mais eux viennent d’ailleurs et ont connu autre chose. Ils sont en conscience sur ce qu’ils observent. Les hypersensibles sont imbibés par leur société. Ils se sentent mal mais ils n’arrivent pas à comprendre pourquoi et surtout à légitimer leur ressenti. Comment le légitimer quand les autres semblent tant se satisfaire ? Donc le ressenti est contrôler.
Le contrôle du ressenti pose un vrai problème. Il empêche l’énergie de circuler : l’énergie de nos perceptions qui nous empêche d’écouter nos intuitions, notre boussole intérieure. L’énergie de nos blessures qui ne peuvent alors se libérer. L’énergie de nos émotions qui nous indiquent que quelque chose là ne va pas pour nous ou que nous sommes au contraire au parfait endroit pour nous.
Bref, nous tentons désespérément de casser le thermomètre qui n’indique pas la bonne température. Ca marche sur le coup, mais ça ne résout pas le problème de fond.
L’énergie doit circuler
De manière générale, il y a une loi importante que la médecine chinoise a compris depuis longtemps et que nous commençons à comprendre avec le développement des thérapies énergétiques et la physique quantique : l’énergie doit circuler. Quand elle circule (émotions, flux vitale, conscience), nous nous sentons mieux et vivants. Quand elle ne circule pas, nous nous sentons éteints, ou mal, ou les deux à la fois.
Pour autoriser l’énergie à circuler, nous devons nous libérer du contrôle qui s’exerce malgré nous sur notre énergie vitale, nos ressentis et nos envies. Ce contrôle est celui de notre mental, de notre égo. Celui-ci fait comme il peut pour nous protéger depuis l’enfance, pour nous éviter de souffrir ou pour donner sens à ce que nous avons vécu, mais il porte les injonctions et croyances sociétales qui nous oppressent, et les croyances personnelles qui nous désignent comme insuffisant ou maudit.
Pour que l’énergie circule, nous avons donc une double démarche à entamer :
- favoriser la circulation d’énergie (c’est ce que permet la libération émotionnelle, le yoga, le QI Qong et toutes les thérapies énergétiques et émotionnelles),
- observer notre voix mentale (ou la matrice, c’est la même chose) pour commencer à s’en dissocier : découvrir nos injonctions inconscientes, nos croyances, nos équations erronées, nos « oui, cela est probablement normal », tout ce que notre intérieur a enregistré progressivement et inconsciemment.
La crise, nécessité pour sortir de l’imbibation
Peut être avez-vous déjà vécu cette expérience ? Avez-vous déjà soudain trouvé incohérent, en quelques jours, voir parfois en quelques secondes, ce qui vous paraissait pourtant ok depuis des années ? A ce moment précis, votre conscient a pris le pouvoir sur l’imbibation matricielle. Ce qui passait jusque là pour ok, « c’est comme ça », vous paraît soudain comme non adapté, sans sens, décalé, absurde.
Nous n’avons aucune idée de jusqu’où cette imbibation peut aller; mais nous la réalisons à chaque crise que nous vivons. Car il y a alors toujours en arrière plan une « oppression » (croyance, injonction) sociétale, relayée par notre mental, qui s’exerce sur nous et provoque la crise.
La crise est donc l’occasion alors d’une déconstruction de quelque chose qui nous oppresse. A chaque fois que nous conscientisons ce qui nous oppresse, et que l’émotion en même temps lâche, un soulagement et une libération indescriptibles nous saisit. Ils durent plusieurs jours, plusieurs semaines… jusque à la prochaine (et bienfaisante) crise.
Il y a toujours un avant et un après crise. Si petit soit-il. Nous ne serons plus jamais exactement la même personne.
La crise, le traitement allopathique, là aussi
Le risque est de ne pas prendre la crise pour ce qu’elle est, une occasion de déconstruction, une nécessité intérieure portée par notre âme qui se veut libre, mais d’y appliquer un regard matricé par nos conditionnement et vouloir en sortir à tout prix, avant même d’en avoir compris le sens profond. Nous poursuivons alors les thérapies non pour être plus en conscience avec cette libération, mais pour nous sentir juste mieux dans l’instant. Nous le vivons également dans cette course à la spiritualité. L’inscrivons-nous dans notre quête d’individuation (Jung), ou de déconstruction (Dabrowski), dans une forme d’allégeance à notre âme (ce qui demande beaucoup d’humilité) ? Ou cherchons-nous simplement à ne plus souffrir coute que coute et le plus rapidement possible ?
Cette dernière quête nous fait prendre des postures, des décisions inadaptées. Car en faisant le choix d’éviter la souffrance en priorité, nous ne l’éviterons pas, quoique l’on fasse, et dans la durée, elle ne produira pas de conscience.
Chogyam Trungpa appelle cette démarche le matérialisme spirituel, cette tendance à non pas quérir dans l’humilité pour découvrir qui on est en acceptant les « crises », mais au contraire la tendance à vouloir en priorité éradiquer les symptômes de mal-être et renforcer la confiance en soi, et parfois, l’égo (avec cette satisfaction de se sentir « illuminé », plus « éveillé » que les autres). Bref, le fait de ne pas accepter la crise et de se battre contre elle, nous apporte un soulagement temporaire mais ne règle pas le problème de fond.
Voir la suite Partie 2 – Comment faire ?