Tout est juste.
L’univers nous prépare à être la personne qui va vivre ce à quoi nous aspirons. En cela, il nous fait passer par des expériences d’échecs, de difficultés, qui vont nous apprendre qui nous sommes et nous débarrasser de nos nœuds, de notre karma.
À l’échelle de l’univers, notre âge, le temps n’a aucune importance. Pour nous, le temps qui passe est essentiel et nous donne un sentiment d’urgence. Mais pour notre âme, notre plus grande aspiration se réalisera quand elle doit se réaliser, si nous sommes dans le soutien au processus et à l’énergie, dans l’abandon et la foi, et non dans le mental et le forçage de l’énergie.
Nous disons-nous vraiment quand nous vivons une expérience difficile que cette expérience est une bénédiction et un soutien qui nous prépare à devenir celui où celle que nous avons besoin d’être pour vivre ce à quoi nous aspirons? Nous n’avons nous pas plutôt la perspective de la malédiction de la vie, de notre insuffisance, ou de la faute des autres ?
Évidemment, la question revient toujours à la même chose. Accueillons nous l’expérience pour laisser le feu purificateur de la Kundalini faire son œuvre ? Où nous accrochons-nous à l’expérience pour qu’elle réussisse en résistant ou en faisant diversion à l’énergie purificatrice quand elle se réveille ?
L’univers soutient nos projets. Sommes nous prêt à reconnaître que tout se passe exactement comme cela doit se passer ?
Nous n’avons pas de pouvoir sur les événements. Nous n’avons de pouvoir que sur l’instant présent, le feu de la purification ou le feu de l’aspiration, précurseur de la manifestation, et nous ignorons l’instant pour provoquer par la force de la pensée, de notre mental, ce qui doit advenir.
Mais l’univers s’en occupe. Notre mission est d’accepter l’énergie et de créer l’espace pour qu’elle circule, qu’elle brûle. Et de s’autoriser à rêver, à aspirer, sans chercher le détail du comment.
Une phrase m’a été donnée par un énergéticien, et sans doute beaucoup entendu avant mais dans le cadre des séances avec cet homme, elle s’est ancrée en moi : tout est juste.
Quand un voisin ne me dit pas bonjour, quand une personne que j’accompagne me pose un lapin, quand je n’ai plus d’argent, tout est juste. Tout est en train de me parler, tout me renforce, tout permet à l’énergie purificatrice de rencontrer un nouveau nœud à libérer.
Cette phrase est un vrai challenge pour notre foi et notre abandon à Dieu/Mère.
Tout est juste, vraiment dans cette merde qui m’arrive ? Ben merde alors. Et oui 🙂