Le manque | La compensation à défaut de guérir
Ou comment on découvre que nous faisons des actes de résistance passive pour compenser le manque à défaut de le guérir et comment nous créons des relations systémiques ce faisant.
Ou comment on découvre que nous faisons des actes de résistance passive pour compenser le manque à défaut de le guérir et comment nous créons des relations systémiques ce faisant.
L’argent pour moi a longtemps été quelque chose dont je me foutais. Je n’y faisais pas attention. Quand je n’en avais pas, je pouvais facilement m’en foutre, et puis à d’autres moments, plonger dans une sorte de terreur du manque.
Dernièrement, en particulier en contactant mon Je suis (voir Cérémonies chamaniques 4 et 5), qui est ancré dans la matérialité, donc dans l’abondance, j’ai réalisé que ma fuite de l’argent était en lien avec une forme de mépris pour la matérialité.
L’argent est-il sale de sa matérialité ? Y a t-il un point d’équilibre entre refus et avidité sécuritaire ? Comment en jouer avec classe ? Clint Eastwood est la réponse.
Il m’a été proposé dernièrement de payer un montant conséquent et non négociable pour un accompagnement énergétique (moi qui adore négocier !!) mais de m’aider à actionner la loi d’attraction de l’abondance pour assurer le truc.
En clair, on m’a proposé de sortir de ma position de victime qui ne peut pas s’offrir un accompagnement pour la position de celle qui se détermine pour et fait se qu’il faut pour.
Autant dire que ça ma challengée grave. C’est ce dont je vais parler ici.
Dans cet article, je continue à relater mes expériences chamaniques et ce qui en ressort (voir 3 cérémonies chamaniques…). Ici, je raconte les deux dernières qui ont le même sujet : le mental et Je suis.
Premier voyage
Comme souvent, alors que les sensations commencent, il y a deux portes. Celle du lâcher-prise où l’abandon génère un profond bien-être, des visions lumineuses, des sensations chaudes et enveloppantes, une féérie.
Et l’autre porte, celle où le mental veut lui aussi participer et reprend le contrôle.
J’ai suivi une formation sur la kundalini* en août. Moi qui croyais en avoir bien compris les éléments, j’ai réalisé que je n’avais pas saisi l’essentiel. Dans les jours qui ont suivi, j’ai réalisé que la kundalini était le point d’ancrage autour duquel je tournais depuis 5 ans en accompagnement et depuis 50 ans sans doute sur le plan personnel. Sans le savoir. Pourtant je dessinais le symbole de la kundalini depuis l’enfance de façon plus ou moins obsessionnelle. Pourtant toutes mes actions, mes pratiques, mes idées d’accompagnement depuis 5 ans n’étaient finalement liées à pour ça : lui permettre de faire son job. Mais j’avais zappé l’essentiel. C’est elle qui me guide. C’est elle qui fait le boulot de guérison…
3 cérémonies chamaniques avec l’aide d’une plante, et les découverte subséquentes : nous sommes un, le mental est une pieuvre, l’amour est partout.
J’ai accompagné K. il y a quelques temps. K. est quelqu’un de très posée, clairvoyante et tolérante. Elle est sage. Mais en vérité, elle est souvent en effort parce qu’elle ravale. Elle ravale et ne se met pas en colère. Elle tient bon. Sa colère n’est pas palpable. Ce n’est pas comme la peur que…
Il y a quelques temps, après deux mois d’un étrange sentiment d’unité que je n’avais jamais connu, je me suis vue chuter. Une résistance s’est installée en moi, en quelques jours, une forme d’atonie d’abord, comme une non-sensibilité, puis ensuite une angoisse diffuse que je n’arrivais pas à libérer. Je m’installais pourtant chaque matin pour…
Nous avons des besoins. Il y a ceux que l’on croit devoir remplir pour être heureux. Et ceux qui nous nourrissent vraiment et durablement. Les premiers sont matriciels. Les autres sont essentiels à l’humain… mais pourtant peu conscientisés, et surtout peu soutenus par notre société : le besoin de sens, le besoin d’écoute, d’accueil, de présence, de vibration, de passion, d’énergie circulante.
Dans ce petit texte, je voulais partager une peur que j’ai rencontrée au détour de mes animations collectives, en particulier quand elles sont faites avec des personnes que je connais. Elle est fugace, profonde, rare… mais elle est surprenante et bel et bien présente dans ma structure de souffrance. C’est la peur d’être encensée puis bashée ensuite.
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