Les régimes fonctionnent tous … à court terme
Comme en parle un nutritionniste un peu trop bavard mais petit HP, tous les régimes fonctionnent à court terme. On ne mange pas, on boit de l’eeau, on mange que des légumes verts et des fruits, des jus le matin, du gingembre et tout ça, tout fera du bien pendant un temps car à côté de ça, on arrête des trucs qui font du mal, donc forcément ça fait du bien. Mais, ça ne veut pas dire qu’on nourrit et répare l’organisme dans la durée. On arrête une forme d’agression, et on peut s’exposer à d’autres agressions par ailleurs mais qui mettront un temps pour se révéler.
L’impact réel de tout nouveau régime vient dans la durée, c’est à dire après quelques mois ou années : inflammations de retour, intolérances grandissantes, fatigue, maladies chroniques plus aigues.
Mon exemple : suite à des intolérances et inflammations, j’ai arrêté laitages, gluten et lectines (céréales et légumineuses) pendant 1 an. J’ai basculé en jus verts et vitaminés le matin, salades vertes, noix et poissons le midi, beaucoup d’antioxidants (gingembre, noix, citrons, curcuma). J’ai commencé à avoir des craquages de malade à 18h sur les oléagineux,une envie de manger hyper compulsive le soir, injonction au jeûne le lendemain matin pour aller mieux mais culpabilité car incapacité à y aller, obsession de la bouffe. Et surtout, les inflammations sont revenues et mes intolérances après un moment, et je dis bien après un moment, sont revenues et se sont étendues. Je ne pouvais plus rien manger.
Perte d’une partie de la flore intestinale
Notre microbiote est déséquilibré par notre mode de vie et ce depuis l’enfance :
- Anitbiotiques et viandes soumises à antibiotiques
- Aliments industriels et addictifs
- Eau du robinet pleine de métaux lourd, produits chimiques, pesticides
- Légumes et fruits avec pesticides et fondigicides
- Produits laitiers de vaches modifiées avec caséine 1 au lieu de 2
Notre microbiote est une population animale et fongique. Il est impossible qu’il ne soit pas affecté par notre façon de manger. Tout ce qui affecte le vivant affecte notre microbiote.
Perméabilité instestinale et état inflammatoire
Quand le microbiote se dégrade, et il se dégrade chez tous les occidentaux (les occidentaux ont un microbiote clairement carencé par rapport à celui des peuples premiers), l’intestin devient perméable car il est attaqué par des substances qui devraient être consommées par les bactéries de la flore mais qui sont absentes. L’intestin perméable ne filtre plus alors les toxines et indésirables qui normalement devraient être consommés, transformés ou évacués dans les selles. Ceux-là passent dans le sang.
Quand tous les toxiques/toxines passent dans le sang, ils inflamment le corps, une réaction immunitaire que le médecin américain Gundry appelle « la guerre civile intérieure ». L’inlammation a lieu dans l’instant. Elle a aussi lieu dans la durée car les toxiques seront stockées là où le corps peut les stocker. Et ils inflammeront là où ils sont stockés.
Ainsi les métaux lourds en particulier l’aluminium seront stockés dans les poumons, le foie, les os, le cerveau et génèrent les symtpomes autistiques qui se développent de façon exponantielle dans la société occidentale. L’acide lactique dans les articulations, les oxalates dans les reins et les articulations, etc.
Ressent-on les inflammations ?
L’état inflammatoire n’est pas perceptible forcément dans l’instant. Il génère les maladies inflammatoires auto-immunes : fibriomalgie, endométriose, Alzheimer, arthrite, diabète et participe aux maladies psychiques, mais nous ne ressentons pas forcément l’inflammation dans l’instant. Le travail de sape est un travail de longue haleine qui n’est repérable que quand la maladie se déclare (quand elle est physique) ou quand la santé mentale se dégrade. Généralement, nous ne faisons pas le lien avec l’alimentation car les symptômes sont extrèmement larges et traités de façon allopathique (on essaye de faire disparaître les symptômes sans chercher la cause). Difficile de soigner la cause si on ne s’interroge pas dessus, et c’est le principe de la médecine allopathique (qui fonctionne très bien par ailleurs pour d’autres problématiques : chirurgie, etc). L’alimentation est devenu la cible des scientifiques et nutrionnistes ayant une âme la plus exploratrice, non dogmatique.
Les grands inflammatoires
Selon état du microbiote et les bactéries disparues, certains aliments vont être plus ou moins agressifs pour notre corps et notre intestin. Et nous sommes tous différents. Certains ont perdu les bactéries pour digérer les épinards plein oxalates, d’autres c’est le lait, y compris de brebis… Donc il faut faire des essais, des tests (j’ai une technique kinésio pour avoir les réponses par le corps, il suffit de me contacter pour ça).
Globalement :
1/ Il y a la merde en barre, quel que soit l’état de notre microbiote, le meilleur système digestif en pâtirait de toute façon (mais selon la capacité du corps à se regénérer…)
Le gluten, les produits avec additifs, conservateurs et colorants, l’eau du robinet et tout ce qu’elle contient de chimique, les légumes et fruits avec pesticides et fongicides (donc non bio), le lait issu de vaches modifiées (non rustiques), les OGM probablement, les huiles végétales (sauf olives, cameline, lin) bourrés d’omégas 6 inflammatoires.
2/ Il y a ensuite toutes les substances contenues dans des aliments a priori sains qui ne devraient pas rentrer dans le sang mais qui y rentrent quand l’intestion a été déglingué par les premiers : anti-nutriments des végétaux, protéines de lait, etc.
- Lectines : Les céréales, légumineuses, certains féculents et noix/graines contiennent des lectines. Les lectines écartes les jonctions de l’intestin et le rendent perméable. Quand elles passent dans le sang, elles inflamment et abîment. La perméabilité est la porte ouverte à toutes les merdes qui vont inflammer et encrasser le corps.
- Oxalates : Les légumes, les fruits et les noix, pas tous mais une partie, contiennent des oxalates. Quand les oxalates passent dans le sang, ils inflamment et sont stockés là où le corps le peut, ce qui inflamme les endroits de stockage (arthrite, etc). Les reins sont les 1ères victimes des oxalates car le corps en essayant d’évacuer le toxique, charge les reins du coup (cristaux d’oxalatenn donc calculs rénaux et autres délices). Ils empêchent aussi l’absorption des minéraux car ils se fixent dessus. Ils provoquent donc de sévères carences minérales, ce qui empêche la regénération de l’intestin et donc la guérison du corps et du cerveau. Enfin ils ont la propriété de passer à travers la barrière hémato-encéphalique, donc un lien important avec les difficultés psychiques : insécurité, brouillard mental, anxiété.
- Et puis d’autres : phytates, goitrogènes, phytoestrogènes et tanins
- La caséine des produits laitiers, même de vaches rustiques, peut agresser le corps et provoquer des symptomes autistiques, des inflammations physiques
Le pb des carences et nutriments
Qui dit perméabilité intesttinale et dysbiose dit pb d’absoprtion des nutriments. Non seulement nos légumes et fruits n’en contiennent plus assez, mais le peu qu’ils ont peut ne plus être absorbés par les intestins à cause des toxiques, ainsi les oxalates se fixent typiquement sur les minéeaux dans les intestins et les emmènent dans les urines au lieu de les apporter dans le corps. Les carences participent à l’inflammation et aussi à l’impossibilité pour l’intestin à se regénerer et donc au corps de guérir.
Le sucre et la résistance à l’insuline
Parmi tous les toxiques qui entrent dans notre corps, l’affaiblissent, et le dérègle, il y a aussi le sucre.
Notre humanité n’est pas faite pour consommer du sucre. Le sucre se retrouve dans les fruits bien sûr, mais aussi dans tous les aliments transformés dopés au saccharose, glucose et fructose. Si on revient à l’alimentation « ancestrale » de l’humain, surtout européen, il faut se rappeler que nous avons vécu dans un climat glaciaire pendant 1,5 millions d’années, avant l’arrivée de l’agriculture il y a 10 000 ans (soit une paille à l’échelle de notre histoire). Donc en sucre, ça se concrétise essentiellement par des baies, et encore, à la saison des baies. Les pommes, poires, framboises grosses et bien juteuses n’existaient pas. Bref, nous n’avons donc pas un système digestif fait pour consommer du sucre. Or nous en sommes imbibés depuis l’enfance et cela génère une résistance à l’insuline.
La résistance à l’insuline produit une surproduction d’insuline pour réguler le taux de sucre dans le sang et éviter le coma. Cette surproduction a des conséquences graves pour le corps : pour le foie, pour le poids, pour les artères. Elle génère des inflammations, et après un temps, la production s’arrête, le pancréas n’en peut plus. Arrive le diabète.
Le sucre alimente les mauvaises bactéries dan la flore intestinale. Il participe à la dysbiose puissance ++.
Le sucre a aussi l’avantage de nous installer dans un fonctionnement métabolique glucidique. Nous ne sommes pas fait pour alimenter notre corps et notre cerveau avec une énergie tirée des glucides. Nous sommes faits pour tirer notre énergie et alimenter nos cellules en brûlant du gras qui créé des corps cétoniques, notre carburant normal. Dès lors qu’on apporte des glucides sur un plateau au corps, il arrête de brûler les graisses et de produire les corps cétoniquesque que nos petites usines mitochondriques cellulaires utilisent pour alimenter chaque cellule en énergie « verte » et non oxydante. Et il se met à utiliser une énergie « fossile » qui créé des toxines, oxydante à long terme, qui accélère le vieillissement de toutes nos cellules et qui nous donne des coups de pompes et une fatigue chronique. Entre autres symptômes.
Enfin autre effet (ils ne sont pas tous cités ici), le sucre dérègle la secrétion de la dopaine et séronotnime qui sont nos hormones de sécurité et de plaisir. Il a donc un effet psychique à court terme et à long terme sur notre humeur, notre état d’être.
Conséquences : si consommer des baies à la saison des baies nous fait forcément basculer temporairement dans un régime glucidique, y être en permanence depuis l’enfance amène les états suivants, outre la problématique de résistance à l’insuline :
- Inflammations
- Insécurité, anxiété, dépression
- Compulsions alimentaires et autres addictions
- Vieillissement accéléré (=stress carbonyl)
- Mauvais sommeil
- Surpoids pour certains
Le corps peut se regénérer
Le corps a normalement une capacité de nettoyage et de regénération :
- nettoyage des toxines dans le corps
- regénération de l’intestin
- rééquilibrage du microbiote
Comment le soutenir ?
A partir du moment où :
- le microbiote est dégradé et ne digère plus ce qu’il devrait digérer
- l’intestin est perméable à des substances toxiques qui passe dans le sang
- les minéraux et nutriments nécessaires à la regénération ne sont pas là ou plus assimilés
On ne peut pas guérir l’instestin, donc on ne peut pas guérir le corps et le cerveau.
Donc il faut :
- Arrêter l’agression de l’intestin et l’inflammation qui détruit au lieu de reconstruire
– Laisser le microbiote tranquille, arrêter de nourrir les mauvaises bactéries
– Laisser l’intestin tranquille, arrêter de l’agresser et lui laisser des temps de regénération - Avoir les nutriments nécessaires pour soutenir la regénération de la paroi intestinale et nourrir les bonnes bactéries
Protocole
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