La grande misère de l’hypersensible vient principalement du fait qu’il n’accorde pas crédit à son ressenti. Alors bien sûr, vous allez me dire oui : si si, je sens beaucoup mes ressentis ! Oui, tu sens, mais accordes-tu crédit ?
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Nous sommes traversés chaque minute par des ressentis. Mais au mieux, nous pensons qu’ils relèvent de notre imagination, au pire nous les attribuons à nos projections, à nos blessures non guéries, au fait que nous avons un problème. N’est-ce pas vrai ?
N’avez-vous pas cette idée récurrente en tête quand vous commencez à vous sentir mal que « vous avez un problème » ?
Et donc nous ne leur accordons pas crédit. Et nous les évacuons avec une telle rapidité dans l’automatisme que nous n’avons même pas le temps de les regarder, de les comprendre.
NB : dans le ressenti, nous incluons les émotions mais aussi les sensations, perceptions, intuitions, envies et non-envies. Les émotions sont complexes à gérer et accueillir car nous pouvons les trouver inconfortables : nous les jugeons et nous y résistons. C’est une démarche d’autorisation en lien avec les croyances qui permet de les libérer. Concernant les perceptions ou intuitions, ce n’est pas que nous y résistons, mais nous n’y faisons pas attention ou nous les décréditons, surtout quand elles sont contredites par l’extérieur.
Le ressenti de perception à l’exclusion des émotions ne génère pas de sensation énergétique douloureuse comme les émotions. Il s’inscrit en nous comme des sortes d’évidences fulgurantes, une seconde d’arrêt où la source d’un problème, l’énergie d’une personne, l’explication d’une situation nous saute aux yeux. La sensation passe par le cœur, un dixième de seconde. Puis éventuellement monte à la tête pour faire l’objet d’une réflexion. Si nous ne la refoulons. Quand nous la refoulons, nous commençons à avoir des émotions négatives, des malaises. Car nous contredisons notre boussole intérieure. Et le corps, l’esprit n’aiment pas ça.
Alors, ces ressentis, sont-ils vrais ?
Alors, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La première c’est que nos ressentis sont vrais. La mauvaise, c’est que nous les maltraitons depuis longtemps (pour les hypersensibles !).
Ca produit quoi dans la vraie vie, le non-crédit ?
Vous ressentez des choses que vous semblez être le seul à ressentir. Vous en concluiez jusque là que vous avez un grave problème (le “c’est moi ou quoi ?”), et ça dure depuis l’enfance. Le monde vous paraît pas toujours logique.
Je donne ici des exemples de ce que produit le non-crédit à notre ressenti, au quotidien.
Florilèges :
- Vous suivez une formation que tout le monde trouve super, et pas vous.
- Tout le monde trouve un collègue, un directeur, quelqu’un génial, vous le trouvez médiocre, voir déplorable. Mais vous êtes le seul à le penser comme ça.
- Vous savez que telle décision/stratégie est la bonne, vous le sentez, mais les autres ont l’air de la voir.
- Vous vous sentez mal à l’aise avec quelqu’un mais lui vous dit que non, tout va bien,
- Vous avez le sentiment d’une tension dans un groupe, mais vous êtes le seul à avoir cette impression. Ou vous avez l’impression de voir une dynamique de groupe absurde, mais là encore c’est dans votre tête.
- Vous ne sentez clairement pas une personne, elle vous apparaît manipulatrice ou malveillante, mais tout le monde a l’air de la trouver géniale.
- Sur un problème, vous voyez où est la cause de façon claire, et c’est comme si les autres tournaient autour du pot sans le voir, presque exprès.
- Etc.
Bon alors, sont-ils vrais ces ressentis ?
A priori oui, ils sont vrais. Et ils ont toujours été vrais. Vous avez, à chaque fois, eu raison. Curieux non ? C’est que dans notre monde, les gens refoulent leurs ressentis et nient (forcément) ceux des autres. La question n’est donc pas l’évidence, la vérité, mais ce qu’il est bon de penser, ce qui sera le plus soutenu, ce qui est dit et non ce qui est signifié (voir l’article sur Le Double Bind).
Faites le test : analysez rétroactivement vos ressentis passés et non suivis (ou suivis !) à la lumière de votre conscience, vous verrez qu’ils sont, en fait, toujours fondés (d’autant plus avec le recul). Pas toujours confortables. Parfois improbables. Mais vrais.
Le ressenti est vrai, l’interprétation…
La distinction importante à faire, c’est qu’un ressenti peut être et est généralement interprété. Nous pouvons donc avoir un ressenti vrai, mais une interprétation fausse, en général basée sur nos blessures passées :
- Je sens que cette personne n’est pas dans une ouverture envers moi, j’en conclus qu’elle m’aime pas ou que je suis nul(le).
- Je ressens que j’ai la bonne réponse, si personne ne m’écoute, c’est que je ne suis pas crédible.
- Je sens que je ne suis pas écouté(e) vraiment, c’est que je ne suis pas intéressant(e)
- Etc.
Le ressenti est vrai. L’interprétation en l’est pas forcément. Elle dépend de nos blessures et de nos croyances. Si nous ressentons une douleur, un malaise alors que nous avons une perception, un ressenti, c’est qu’une part en nous résiste à la réalité de la perception ou y pose une interprétation erronée. Aucun mal à ça, mais cela signifie deux choses :
- dans le 1er cas, en décrédibilisant notre perception (le « c’est moi ou quoi ? »), nous abandonnons notre boussole intérieure, et nous créditons l’extérieur. Nous rencontrons alors la sensation (à nouveau) d’être en dehors, non intégré, différent. L’interprétation est erronée et la négation de la boussole douloureuse.
- dans le 2ème cas, nous interprétons dans le sens de nos blessures : mal aimé, rejeté, non reconnu, etc. La perception s’associe à une pensée automatique qui rejoue un scénario de notre vie, et qui génère une émotion douloureuse.
l faut beaucoup d’honnêteté envers soi-même pour ne plus « le prendre personnellement » comme le suggère les accords toltèques. Quand nous sommes prêts à regarder honnêtement les émotions qui passent en nous, au lieu de plonger dans le jeu « à nouveau » de nos grandes malédictions, nous nous intéressons au point sur lequel ça nous appuie. Et peu importe que nous projetions alors. Ce qui compte, ce n’est plus la situation, c’est d’aller explorer ce point sensible intérieur, car il a toute une histoire à nous raconter et une énergie à libérer.
En revanche, quand la perception ne s’associe pas à une émotion douloureuse, c’est que vous avez crédité votre perception et que votre interprétation est exacte, non projective. Vous avez saisi le pourquoi. La question ensuite est de comprendre pourquoi le monde extérieur ne crédite pas votre ressenti ! (Voir Le Double Bind).
Les 3 principaux sabotages
Quand vous n’accordez pas crédit à votre ressenti, il y a tout un panel d’informations et de carburants que vous ratez.
Nous n’entendons pas notre envie
Par cette habitude de ne pas accorder crédit à nos ressentis, nous passons à côté d’informations essentielles : ce qui nous fait plaisir, ce qui nous anime vraiment.
Nous pouvons souvent avoir bien du mal à démêler notre envie de ce que nous pensons devoir faire, ce qu’on appelle les injonctions. Pourquoi ?
Parce notre ressenti nous dit blanc, mais nos croyances, donc nos injonctions nous disent noir.
Pour des personnes qui lancent leur activité, ça donne ça :
Le ressenti dit :
- j’ai envie de libérer les femmes de leur carcan,
- j’ai envie de créer des bâtiments jamais vus avant,
- j’ai envie de pouvoir donner à chacun la reconnaissance qu’il mérite,
- j’ai envie d’aider les enfants à reprendre confiance en eux.
Mais nos croyances interviennent et contredisent le ressenti. Elles nous disent : c’est trop ça, si tu pouvais vraiment faire ce que tu veux, ça se saurait ! Contente toi d’aller là où ta présence sera à priori acceptée :
- Proposer des ateliers sur la contraception naturelle
- Créer les bâtiments qu’on te demande
- Proposer des prestations RH qu’une entreprise sera prête à acheter
- Proposer des séances de sophrologie pour qui en a besoin
Quand on s’auto-limite ainsi par croyances, les actions font souvent pschitt. Les clients n’achètent pas, ou ça ne pulse pas beaucoup. Ou bien ça marche mais on se sent frustré, parfois débordé. La vie n’a pas beaucoup de sel, on reste dans un conformisme mou. La vibration n’est pas intense.
Bref, une des premières conséquences à cette résistance au ressenti, c’est que nos ne connaissons pas notre vraie envie.
Nous continuons à nous coltiner des situations qui ne nous vont pas
C’est là le grande drame de… tout le monde dans notre monde, mais surtout les hypersensibles. En n’accordant pas crédit à ses ressentis, l’humain persiste dans des situations qui en lui vont pas. Pourquoi ? Parce qu’il pense que c’est lui qui a un problème. Qu’il ne devrait pas ressentir ça, qu’il devrait être plus fort, plus adapté, plus opérationnel, plus flexible, plus en confiance, etc.
Donc au lieu d’écouter son ressenti (donc son besoin), ça donne ça, par exemple :
- Il reste avec des amis qui ne lui vont pas
- Il garde un travail qui ne lui convient pas
- Il supporte une ambiance qui l’insupporte
- Il reste en couple alors qu’il en a marre
- Il se force à développer un truc auquel il ne croit pas
Ca vous parle ? C’est bien ! Car nous sommes tous concernés. Certains s’en font une raison, d’autres en souffrent. C’est à ceux qui en souffrent que je m’adresse.
Pourquoi cette résistance à l’évidence ?
Souvent, nous résistons à cette perception par peur de ne pas avoir mieux : ne pas pouvoir avoir un meilleur travail, un meilleur conjoint, de meilleurs amis. C’est ok. C’est faux, mais c’est ok. Nous sommes habitués à une sorte de malédiction de la vie. Tant que nous ne comprenons pas les lois de l’univers (la vibration génère la matérialisation, plus on la nettoie, plus on la clarifie, plus la matérialisation nous satisfera). Alors on s’accroche à ce que l’on a, de peur d’avoir moins. Et nous nions notre ressenti.
Parfois, nous accordons crédit à notre ressenti, mais nous ne nous sentons pas capable de changer quoique ce soit. Cette réalité est nettement moins douloureuse. Elle est même énergétiquement « correcte ». Car quand il y a conscience, l’énergie reste entière. On ne peut pas faire mieux, à l’instant T. On changera les choses plus tard. C’est une position qui demande beaucoup d’acceptation de soi, de ses propres limites. Elle n’est pas toujours évidente pour les hypersensibles qui sont convaincus de la nécessité d’être parfaits (pour être acceptés, intégrés).
Nous ne profitons pas de notre pleine puissance
Quand nous n’accordons pas crédit à notre intuition, à nos sensations, à nos perceptions, nous perdons énormément d’informations sur les autres, sur ce qui se joue, sur les enjeux, sur la réalité autour de nous.
Quand nous sommes indépendant ou de manière générale quand on a une activité qui bénéficie aux autres, nous nous privons ainsi d’énormément d’impact positif. Nous nous privons de notre puissance. Cela vaut pour un mathématicien, un coach, un écrivain, un masseur ou un boulanger. Accessoirement nous nous privons aussi du kiff, car impacter les autres positivement et ressentir notre puissance intérieure pour générer cet impact est un vrai kiff.
Et chez l’entrepreneur, ça donne quoi ?
Il y a des vécus typiques chez l’entrepreneur qui n’écoute pas et surtout n’accorde pas crédit à ses ressentis (donc chez tous les entrepreneurs, moi y compris) :
- Il procrastine et sent que quelque chose ne le porte pas, mais au lieu de chercher ce dont il a besoin (éclaircir sa pensée, vérifier que l’action fait bien sens pour lui, qu’il y croit), il s’auto-flagelle de cette procrastination et s’ordonne d’agir, tel un robot. Comme il a un inconscient très opérationnel qui reprend le pouvoir, pour son bien, il arrive rarement à se discipliner. Il ne fait rien mais s’en désole.
- Il sent que certaines actions le barbent terriblement mais au lieu de se poser pour écouter son ressenti, forcément juste, il fait comme les autres, il se force. L’effort est la pire chose pour réussir une action. Aucune magie n’opère.
- Il ressent (forcément) un manque de légitimité à déployer ce qui n’est pas aligné avec son envie pure, souvent très précise, mais au lieu d’écouter ce qu’il veut vraiment pour son client (et de s’en donner les moyens), il va s’admonester pour son manque de confiance en lui… et s’arrêter là.
- Il se sent dépassé par le volume de travail et les demandes des clients, mais au lieu de se demander s’il est dans ce qu’il veut et s’il l’a choisi, il va en déduire qu’il est mal organisé et qu’il doit faire encore plus la même chose et de la même façon.
Beaucoup d’injonctions, de contrôle, de « il faut que », de « ça devrait me satisfaire ainsi »… Bref, beaucoup d’écrasement de notre puissance intérieure, certainement parce que nous sommes dépassés par son exigence et son jusqu’au boutisme. « Cela ne peut être vrai, cela ne peut être moi ». Si, cette exigence, cette conviction, c’est nous.
Alors que derrière le symptôme, que dit le ressenti ?
- Tu procrastines parce que tu n’es pas prêt, tu as besoin de creuser encore et de sentir monter ta conviction
- Tu procrastines parce que tu as peur de ne pas être suffisant, travaille sur cette émotion d’abord (oui, une émotion se travaille pour se libérer)
- Tu procrastines parce que cette action ne fait pas sens pour toi. Quel est ton sens et quelle action irait dans ce sens ?
- La peur de manquer d’argent te paralyse, trouve une solution d’appoint pour t’enlever cette pression
- Tu ne te sens pas légitime, tu as raison, cette promesse au client n’est pas encore claire, clarifies d’abord.
- Tu te sens débordé et malmené à raison : tu laisses tes clients te choisir, ça ne te va pas, tu as besoin d’aller là où tu as envie, là où tu l’as décidé.
- Tu ressens de la peur pour prospecter. Normal, tu as besoin d’expérimenter sans pression, et de sentir ta légitimité et ta conviction monter en toi. Donne-toi le temps de rencontrer des clients et sentir ta valeur dans leurs yeux.
En fait, en n’écoutant pas nos ressentis, nous nous privons d’informations incroyablement claires sur nous, nos besoins et nos envies, et sur ce qui nous entoure.
Voyez-vous combien notre automatisme est de traiter ce qui passe en nous comme une manifestation indésirable ? Et non la manifestation parfaite de ce que nous sommes en tant qu’humain, forcément parfait ?
J’irais même plus loin. Tous ces ressentis nous parlent de notre puissance, de ce que nous sommes capables de percevoir, de comprendre, comme nul autre pareil. Chaque fois que nous maltraitons un ressenti, nous renonçons à notre puissance.
Pourquoi n’accordons-nous pas crédit à nos ressentis ?
Alors, pourquoi cette résistance au ressenti ? Qu’est ce qui nous pousse à tant de discrédit intérieur ?
Nous jugeons nos ressentis parce qu’ils parlent de nous, de notre vérité. Leur accorder crédit, ce serait accepter que notre vérité soit plus forte et plus vraie que ce que dit l’extérieur. Vous sentez le malaise ? Quoi, moi je saurai mieux que le reste du monde ?! Ce n’est pas possible…
Mais le reste du monde, c’est quoi ? Pensez-vous que nous soyons tous en recherche de la vérité, quoi qu’il en coûte ?
Le reste du monde, ce sont des humains apeurés qui craignent d’être éjectés et non intégrés. Ce sont des humains pour qui la sécurité est la priorité. Nous en faisons partie, mais chacun pose le curseur là où son état de conscience le lui permet…
La plupart des humains n’excluent pas la vérité, mais on ne peut pas avoir deux priorités. Quand la priorité est la sécurité, elle se joue à chaque minute de l’existence. La vérité sera toujours derrière. Importante… mais jamais aussi prioritaire.
Est-ce grave ?
Non, c’est le résultat d’un processus de déconstruction de notre puissance intérieure qui nous met dans une peur, une inquiétude perpétuelle. Ce qui est grave, c’est de s’en aveugler, de ne pas le voir à l’extérieur. Ce qui est grave, c’est de jouer le jeu de la vérité en soi, du crédit au ressenti, en s’aveuglant sur la peur qui habite les autres.
Pourquoi la plupart des humains jouent tant la sécurité avant tout quand d’autres s’exposent plus ?
Probablement parce qu’ils ont eu plus peur, plus tôt. Possiblement aussi parce qu’ils se sont retrouvés piégés par le confort d’une situation sécurisante que l’écoute de leur ressenti malmènerait : pouvoir s’appuyer sur sa beauté pour se socialiser, être intégré en ayant l’air d’avoir confiance en soi, avoir des amis en faisant le mariole, bien travailler à l’école pour avoir l’attention de ses parents, ne pas montrer sa vulnérabilité pour être respecté ou non-agressé, agresser les autres avant d’être agressé soi-même, etc). Comment sortir de ce confort, de ce statu quo, de cette sécurité une fois qu’on surfe dessus ? Difficile. Le ressenti est alors refoulé bien profond. Et toute chose (ou personne) qui challengera ce confort, cette sécurité, sera malvenue.
Quand nous accordons crédit
Si vous expérimentez le fait d’accorder crédit à vos ressentis, vous allez découvrir pas mal de choses intéressantes. Vous allez découvrir :
- Que derrière les ressentis, vous avez des besoins clairs. Et si vous écoutez ce que vous disent vos ressentis, vous allez vous économiser de sacrées galères et difficultés, bref vous accélérez grandement votre processus.
- Que vous avez nié vos ressentis pendant un paquet de temps (20, 30, 40 ans), difficile de ne pas ressentir une tristesse quand on mesure l’ampleur du discrédit avant. C’est ok. Vous avez le droit d’être triste. Ca ne durera pas.
- Qu’il y a ce qui se passe officiellement, et il y a ce qui se passe en vrai. Votre ressenti vous parle de ce qui se passe en vrai, énergétiquement Vous allez donc découvrir qu’il y a pas mal de faux-semblants autour de vous, dans les interactions, dans ce qui est dit, dans ce qui fait consensus, dans ce qui est pris pour établi. Et c’est ok. Les gens font comme ils peuvent, avec la conscience qu’ils ont du moment (petite dédicace à François Lemay) en fonction de l’étape où ils sont. Mais quand vous ressentez quelque chose, c’est vrai. En revanche votre interprétation…
- C’est peut être bien ce doute sur vos ressentis qui vous mettait en colère ou vous perturbait face aux autres. Maintenant que vous avez compris que ce n’est pas vous, que ces autres poursuivent une autre priorité que vous, et ce n’est pas peut être pas la vérité, vous pouvez vous détendre !!
- Vous avez peut-être peur que ce que vous disent vos besoins ne soit pas en phase avec ce que vous vivez actuellement : votre couple, vos amis, votre boulot actuel. C’est ok aussi. Accueillez cette peur. Non ce n’est pas en phase sans doute. Mais votre priorité avant de bouger l’extérieur est de bouger l’intérieur. Et l’intérieur ne bouge qu’en mettant de la conscience. Notez qu’au final, c’est toujours vous qui déciderez de ce que vous voulez changer. Vous n’êtes pas obligé de suivre vos besoins car vous avez des peurs aussi à gérer, et c’est ok. Être en conscience sur ce que vous voulez ou pas et aussi sur ce que vous pouvez lâcher ou pas, c’est déjà suffisant.
Exercices d’observation
Je propose ici quelques exercices d’observation.
Le 1er : rappelez-vous ces fois où votre ressenti vous a dit oui et où ça disait non à l’extérieur.
Le 2è : pendant une semaine, pour jouer, vous accordez crédit à tous vos ressentis. Juste pour voir ce que ça ferait. C’est une expérience extraordinaire et marquante.