Dans la quête d’exactitude avec soi, j’ai expliqué mon envie d’aller plus loin, pour libérer plus vite, faire venir la conscience plus vite, et matérialiser plus vite. Bref, pour accélérer notre processus intérieur.
J’aimerais résumer en quelques mots ce qui ressort de cet article plutôt personnel :
- L’espérance du « juste bien » est frustrante. Nous ne sommes que par à coups « juste bien » et nous multiplions actions et énergie pour obtenir ces à-coups satisfaisants qui ne durent pas (argent, travail, amitié, amour, bien-être corporel, etc.) ou ne procure pas l’état d’être espéré à long terme.
- Cette illusion que nous devrions pouvoir atteindre le « juste bien » parce que « nous y avons bien droit » nous maintient dans un statu quo permanent et improductif.
- Nous avons un appel intérieur qui se manifeste en nous par une « crise » que nous rencontrons entre 40 et 50 ans, dès l’adolescence pour les hypersensibles.
- Nous sommes obsédés par les symptômes de la crise et nous essayons de les faire disparaître (émotions, angoisses, maladies, blocages) par différentes voies : méditation, médicaments, soins énergétiques, yoga, etc.
- Cependant, à la base, il y a un appel intérieur. Et il ne demande qu’une chose : que nous lui accordions de l’attention. Est-ce notre volonté ? Pouvons-nous nous contenter de rechercher à être « juste bien » ou d’essayer de taire nos symptômes ?
- Cet appel intérieur vient de nos profondeurs, et il nous envoie là où ça pousse pour nous (pour peu qu’on l’entende). Mais avant, nous devons accéder et libérer les parts résistantes et souffrantes en nous.
- La plus grande difficulté est de les lâcher car elles ont peur de l’incertitude, peur de souffrir. Est-on prêt à les regarder en face, ces parts, avec leurs croyances et leurs émotions, pour les dissoudre ?
- Ce qui nous amène à la dernière question : est-on bien conscient (probablement pas) que tout ce qu’elles racontent, souvent si peu glorieux, n’est que du vent qui se dissout dans l’observation qu’on en fait ?
- Et qu’il y a derrière ces parts un intérieur vibrant, inspiré et centré ?
De cet appel intérieur, m’est venue l’envie de de proposer un compagnonnage pour une quête partagée. Le compagnonnage, c’est l’idée que nous pratiquons, nous expérimentons et nous progressons ensemble, avec le soutien du groupe.
Quels bénéfices peut-on en attendre
- Expérimenter l’apaisement intérieur, une sensation profonde de soulagement
- Oser être soi, dans ce qui fait sens et ne plus être en dépendance vis à vis de l’extérieur,
- Se connecter à notre puissance intérieure, ce qui nous appelle
- Accéder à la part profonde en nous (dont je parle dans Les multiples parts en nous), centrée, clairvoyante et plutôt sage 🙂
- Être en relation de façon pleine et authentique avec les autres, sans peur de déplaire et sans attentes
- Être dans notre spontanéité, laisser l’énergie circuler, autoriser l’envie, le plaisir et la créativité
- Nous sentir reliés à plus grand que nous, sentir le sens en toute chose,
- Ne pas craindre la mise en abime, de nous, de nos émotions, et de nos parts multiples
Personnellement, je vis des expériences extraordinaires depuis 4 ans. Avec des hauts, des bas. Mais toujours avec des montées de conscience, des rencontres et des expériences relationnelles et énergétiques puissantes.
Parfois ça faiblit, parfois ça s’accélère. Parfois ça fait mal, parfois c’est du bonheur. Mais ça avance, et ça avance vers moi. Même si ce que je découvre n’est pas la version idéalisée de moi, mais une version plus atypique et souvent brute de pommes. Que je contemple avec ébahissement…. La vache, c’est moi ça ?
Volonté & humilité
Cette quête, elle demande un certain engagement. Peut-être un certain abandon, aussi…
Car je peux observer combien autour de moi, et probablement moi aussi, nous pouvons facilement nous appuyer sur le bénéfice d’un mieux-être, pour relâcher la garde et nous dire que c’est bon, ça va aller (voir La quête d’exactitude avec soi). Ou nous dire que nous avons tout compris. Que nous n’avons pas besoin de ci ou de ça. Ou que ça va se faire tout seul maintenant. Bref, que ça y est.
Nous nous racontons beaucoup d’histoires pour rassurer notre égo : qu’on peut trouver le bonheur naturellement, que nous avons cette capacité en nous, et que vraiment, nous avons bien le droit d’être heureux sans faire des efforts particuliers, ça ne serait pas juste.
C’est une illusion. Je crains qu’il n’y ait que deux voies : la recherche du juste bien sans rien faire, qui nous cantonne à des hauts et des bas moyens et frustrants, et parfois, à du franchement pas bien, et la recherche d’exactitude avec soi, qui nous fait expérimenter puissance et magie dans notre vie, mais qui demande un investissement sur soi.
Bon, éventuellement, il y a aussi la 3ème voie de l’illusion où il nous semble que le juste bien fonctionnerait et serait suffisant. Pourquoi pas ? Ca ne marche pas pour moi en tout cas…
Pratiquer régulièrement, seul et en collectif, écrire sur soi, se mettre en abime, oser être vulnérable, être soi face aux autres, oser regarder les parts résistantes en soi, faire circuler l’énergie en soi, la libérer, remettre en cause ce que l’on pense, oui je sais que tout le monde n’est pas prêt à ça.
Il est peut être d’ailleurs possible qu’il n’y ait que moi qui tripe cet engagement collectif… et c’est ok. En ce cas, j’aviserai 🙂
C’est ce que j’ai écrit dans Compagnonnage et Shift intérieur.
Le compagnonnage
Tout le monde n’est pas prêt à intégrer un collectif. Et c’est ok. Mais mon souhait à moi, c’est de vivre un compagnonnage.
- Où chacun avance à son rythme mais en s’impliquant dans la présence à soi, et à l’autre,
- Où on puisse travailler, méditer, parler et échanger. Créer. Pratiquer. Et être entendu.
- Où on puisse être vraiment soi, sans avoir à contrôler.
- Où la volonté est d’être exact avec soi, et exact avec l’autre, sans ignorer qu’il est miroir,
- Où on peut sentir l’énergie et la conscience circuler en nous, et chez les autres.
Voilà.
Si vous voulez découvrir cet accompagnement de groupe :
Et les prochains ateliers-confs…