Nous avons plusieurs parts en nous, et ces parts ont leurs propres histoires, leurs propres fantasmes, et leur blessure bien à elles. Elles s’activent quand une situation nous met en écho avec la blessure. Nous les refoulons ou nous identifions à elles. Et dans un cas comme dans l’autre, nous les subissons. Or, elles ne demandent qu’une chose : un espace d’expression.
Nous espérons pouvoir obtenir le juste bien. Être juste bien, avec les bons amis, le bon boulot, la bonne personne. Mais est-ce atteignable ? Et en face, il y a la quête d’exactitude avec soi. Beaucoup plus challengeante. Qui nous met face à nos peurs. Plus vibrante aussi. Qu’est ce qui nous arrête ?
Faut-il écouter nos ressentis ? Quand leur faire confiance ? Comment se manifestent-ils ? L’espace du ressenti est dans l’observation de la résistance. Car c’est son effet délétère que nous captons en premier.
La peur de soi, c’est la peur d’aller en soi : rencontrer le vide, s’effondrer, découvrir la noirceur. Les 3 sont ok. Le vide n’est que transitoire, l’effondrement n’aura pas lieu, et la noirceur n’est que la manifestation d’une tristesse non accueillie. Tout est parfait.
Oser être soi, c’est pouvoir dire non quand on le sent. Or nous sommes bourrés d’injonctions et de croyance vis à vis de nous et des autres qui nous font aller à contre-courant de l’énergie. Une seule rège prévaut : l’énergie doit circuler. C’est là où l’univers vous le rendra.
Oser être soi, c’est aussi accepter cette part en soi que l’on nie souvent, surtout quand on est hypersensible, qui n’est pas forcément sympa, qui peut gueuler, qui peut lâcher les nerfs, qui peut juger, mais qui parle, enfin, de nos limites !
Comment nous nous soumettons à l’implicite de l’autre, justement parce que c’est implicite, et parce que nous sommes en attente de l’autre. Comment se faisant, nous répétons un schéma déjà vécu dans l’enfance, comme une empreinte laissée en nous.
Offrir ses services à l’extérieur, c’est offrir une forme d’intensité qui nous confronte à nos peurs de ne pas être accueilli. Nous l’avons déjà vécu enfant, ou ado, et cette douleur là nécessite du temps pour nous confronter… puis passer. Avons-nous la patience d’en voir l’énergie se dissoudre ou exigeons-nous un résultat immédiat ? C’est le sujet de cet article.
Pourquoi on n’arrive pas à faire le pas et à vraiment travailler sur soi ? Parce qu’on attend que la situation nous amène ce à quoi on a droit. Au fond de nous, nous avons un profond sentiment d’injustice et l’exigence que ce qui nous manque devrait nous être donné : le sommeil, l’attention, la reconnaissance, le bonheur. Or ça ne marche pas comme ça.
Pourquoi sommes-nous hypersensible ? Comment entendre ce que raconte le moi profond ? La force de la présence est la première marche pour accéder à ce moi profond qui ne nous laissera pas tranquille tant qu’on ne l’écoute pas. L’égo, le mental est notre première ligne de front !
Dans cet article, je parle de notre besoin vibratoire, et ce que ça nous fait, quand l’énergie ne rencontre pas l’énergie. Adulte, et enfant. De la folie de cette frustration. Et de ce que l’on peut en faire.
L’action mécanique n’a qu’un effet à court terme. L’énergie de la vibration a une effet à long terme. La vibration s’installe dans le vide. La résolution d’une situation passe donc plus par le vide que par l’action. La voie est là.
Ou comment les situations récurrentes qui nous plombent ne sont pas tant amenées par la malchance (ça on le savait) mais par notre incapacité à leur dire non. Et comment cette incapacité se cristallise dans une émotion originelle non libérée.
La pratique méditative emmerde 80 % de la population, et c’est normal, il est impossible de s’immobiliser si on ne décode pas d’accueillir l’énergie intérieure en même temps. Il faut donc libérer l’énergie. Donc l’autoriser. Et c’est là que ça devient compliqué !!
Pourquoi le contrôle amène la souffrance ? Pourquoi contrôlons-nous ? Le malentendu d’origine entre nous et le monde et comment redonner à crédit à ce que dit notre intérieur.
Vendre moins que ce que l’on peut, ne pas affirmez sa valeur et le proposer à ceux qui n’en veulent pas ou ne sauront pas l’apprécier. La recette magique de l’entrepreneur hypersensible.
L’hypersensibilité n’est pas une nature. C’est une réaction à l’agression extérieure. Et l’extérieur est subi car on lui donne crédit. Regarder la réalité en face et enlevez votre crédit, votre hyper s’arrêtera. Vous resterez humain et cette fois, vous serez vivant.