Dans l’article Kundalini | La force guérisseuse, je parle de cette découverte que notre énergie vitale, la kundalini, n’est pas seulement une énergie qui nous connecte et nous amène à la conscience, mais est aussi et surtout une énergie de guérison.
Il y a tout un circuit de guérison qui tourne autour d’elle, et qui, sans qu’elle soit toujours mentionnée ou même conscientisée, est au coeur de la plupart des thérapies et méthodes de guérison que l’on dit énergétiques, y compris très anciennes comme le chamanisme.
Nous pouvons nous engager dans ce processus de libération qu’elle tente d’opérer en nous pour se rapprocher comme on dit de la meilleure version de nous-même, enfin, de l’être libéré, affranchi et vibratoire que nous sommes, au fond.
Et c’est un processus, une conquête, pas un aboutissement.
Le principal obstacle à cette oeuvre libératoire, c’est la résistance de notre mental, l’ampleur de notre corps de souffrance, et l’enkystement de notre corps physique où l’énergie ne circule plus.
Dans le 1er article, je parle des briques qui aident ce processus. Les voici à nouveau, sachant qu’elles varient beaucoup (dans le dosage) d’une personne à une autre mais les voilà bêtement :
- Aider à la circulation d’énergie dans le corps
- Mettre en perspective notre mental, s’en dissocier
- Créer des espaces pour que la kundalini puisse opérer la libération de nos émotions
Il y en a une à laquelle je n’ai donné peu d’espace dans le 1er article (que je modifierai un de ces 4), mais qui est fondamentale pour ceux que la kundalini démange mais bloque, les actifs du mental : les bipolaires, hauts potentiels, les souffrants de haut-rang, c’est la nécessité de travailler la connexion au soi supérieur, à la conscience. C’est un sacré travail. Mais sur ces profils, c’est important…
L’article présent est un texte qui s’adresse originellement aux personnes qui veulent y travailler avec moi (des compagnons), très prosaïquement, j’y récapitule ce qui peut soutenir ce processus. Je parle aussi de ce que je propose de mon côté de façon assez informelle et que l’on retrouve dans le Compagnonnage.
Donc pardonnez par avance le « vous » dans l’article !
LES PISTES
La principale piste de la kundalini, c’est d’accepter de la laisser faire. Laissez la guider. Laissez la remonter les émotions. Laissez là vous confronter. C’est la rencontre entre Kundalini et résistance intérieure, mentale et corporelle, qui génère la souffrance. La souffrance a donc une fonction. Faites confiance à la kundalini et ce sera d’autant plus rapide. Quand nous sommes 100 % habités par le mental, nous ne sommes pas en souffrance ou c’est très enfoui donc la souffrance est une bonne nouvelle, ça demande à bouger là dedans.
La deuxième piste, c’est que si la kundalini tellurique, celle qui vient du bassin, de la terre, nous libère des émotions et énergies enkystées, nous avons besoin de nous connecter à notre moi profond, à notre âme en même temps. Nous avons besoin que la circulation se fasse de bas en haut, nous avons besoin d’une dissociation entre l’être souffrant en cours de guérison, et l’être en arrière plan qui sait pourquoi tout cela œuvre et observe les tensions, les confrontations, les douleurs avec un regard aiguisé et conscient. Nous avons besoin que notre vrai moi se dissocie de notre moi incarné souffrant, pour supporter le processus. Nous avons besoin d’être relié spirituellement.
Le troisième piste, c’est que nous sommes tous différents et vous n’avez aucune chance de soutenir votre processus si vous ne prenez pas acte quand quelque chose ne marche pas (pas suffisamment). Nous prenons souvent les choses personnellement en nous accrochant à des thérapies, méthodes, activités qui ne marchent pas. Le prix nous rassure, ou la personne. Mais nous ne sommes pas là pour être rassurés. Nous sommes là pour sentir que quelque chose s’est passé dans notre corps. Qu’un espace s’est créé. Ce qui marche chez l’un ne marche pas chez l’autre. Ce qui a marché peut ne plus marcher. Vous seul pouvez acter : tiens là, je vais avoir besoin d’autre chose pour dissoudre/déminer mon mental et revenir dans mon corps. Globalement, c’est l’amour sous toutes ses formes qui diminue le mental. Donc ne vous maltraitez pas 🙂
Activer la circulation
d’énergie dans le corps
La circulation d’énergie est ce que nous privilégions le plus (yoga kundalini, tantra, soins énergétiques) parce que c’est agréable et pas (trop) confrontant (sauf exception pour certaines personnes qui aiment pas ça !) mais c’est important de travailler aussi les émotions, le mental et la conscience, sinon on devient juste un hamster énergétique, on sent l’énergie mais on continue à pédaler dans la roue de la matrice.
- Continuez ou envisagez une activité physique qui vous fasse plaisir et active l’énergie en vous. Qui vous fasse plaisir est extrêmement important. C’est même l’essentiel car le plaisir est la kundalini. Donc le yoga K, oui. Mais n’importe quoi est bien (danse, tai chi, escalade, le sexe, yoga), tant que ça secoue votre corps).
- Envisagez une pratique le matin mais sans injonction. La méditation peut faire circuler l’énergie, mais c’est bien de combiner avant avec de l’activation énergétique par la respiration et le corps (yoga K, pranayamas/respirations, mouvements « kundaliniques »). L’attention, la concentration, aidés par une respiration profonde, permettent ensuite à la kundalini de circuler dans le corps (et donc d’amener des émotions, si vous êtes ok pour ça). Si ce n’est pas simple pour vous de vous y mettre, n’hésitez pas à suivre quelqu’un en ligne. Le compagnonnage proposera sans doute des espaces de pratique.
- Faites les ateliers et stages qui aident à faire circuler l’énergie : yoga kundalini, tantra, respirations, yoga classique, chamanisme, méditations actives d’Osho. Si vous avez de l’argent, faites vous plaise, il y a pléthore. Si vous n’avez pas d’argent, faites votre sauce sur youtube.
- Investissez l’acupunture. C’est un bon complément selon moi au processus car il permet de faire circuler l’énergie en débloquant dans la durée. Y aller une fois par mois ou tous les deux mois pendant un temps est une bonne option… Pour les locaux rennais, Philippe Chelin à Liffré est très bon et comme il est médecin, le surcoût est de 20 €. Aussi la maison du mieux-être solidaire à Rennes propose des séances d’acupuncture avec Thomas Leduc, financées. Pierre Bulteau aussi très bon à Rennes, mais plus cher. Bon, et puis il y en a pleins d’autres.
- Evidemment, faire des soins : chamaniques, énergétiques, massages, reiki, etc. Là aussi, ça ne peut être que ponctuel puisque notre fric est limité, mais quand c’est l’heure, que ça souffre, c’est que la kundalini veut passer et dégager un truc, c’est l’heure d’aller se faire aider sans mégoter.
– Il y a tellement de thérapeutes que je n’en cite ici aucun (on peut en parler dans le compagnonnage). Il y a un soin dans la rencontre avec la kundalini mais il est encore expérimental (bienvenu si vous aimez les expériences !).
– Certains soins peuvent être faits en auto-soin : le soin Lahochi. L’Eft. L’EMDR… Et puis évidemment, le grall c’est l’auto-soin par la kundalini (qu’on explorera ensemble sur le compagnonnage). Là pareil, si nous ne sommes pas déjà « activés » sur le plan énergétique, l’auto-soin ne passera pas, pas encore.
– Il y a aussi des soins énergétiques puissants en ligne : Luc Bodin, Géométrie sacrée du son, etc. A chacun de trouver ce qui l’impacte. NB : les soins en ligne ne fonctionnent que quand nous les sentons énergétiquement, donc en début de processus, ce n’est pas forcément ce qui impactera, il faut actionner de la présence (thérapeute, ateliers).
Notez que tout cela ouvre votre intérieur, progressivement, et que votre processus est de toute façon irrésistible, même si vous avez l’impression parfois de régresser.
Quand vous souffrez, c’est bon signe, c’est que vous êtes en déconstruction, votre kundalini vient de rencontrer votre corps de souffrance, votre mental, quelque chose va exploser. Mais, acceptez. Et actionnez ce qui va vous faire « vraiment » shifter. Ne fuyez pas la confrontation. Allez dedans. Ne cherchez pas l’apaisement à tout prix. Cherchez à faire gagner la kundalini, votre âme sur votre carapace inconsciente. Mettez vous à son service, pas au service de la non-souffrance, c’est une voie sans issue…
Renforcement du moi, conscience, connexion cosmique
Pour les profils bipolaires, hypersensibles durs, haut-potentiels, qui subissent les contractions kundaliniques sans voir la fin, ou qui la voient mais en bavent un peu, il est important de ne pas s’appuyer uniquement sur la kundalini tellurique mais d’associer la kundalini cosmique au processus de guérison, c’est à dire notre conscience, notre moi supérieur. Elle seule nous permet la dissociation avec la part souffrante que l’on se retrouve alors à observer et à comprendre, mais de façon… dissociée. Cette connexion est difficile souvent à conquérir, mais pas impossible. D’ailleurs qu’elle soit là ou pas, le processus fera son œuvre. Mais avec, c’est mieux !
Donc, quand vous abordez des rivages de désespoir et d’impuissance, sans voir de fin, je vous invite à pratiquer un mantra quotidiennement, matin et soir. La méditation peut avoir la même fonction, mais pour les profils très énergétiques, très souffrants, le mental est souvent trop actif (dopé qu’il est à l’énergie qui tourne sans pouvoir sortir) pour permettre l’apparition du moi supérieur (qu’on ne connaît pas, quand il vient, nous sentons bien que nous ne sommes pas exactement la personne que l’on connaît). Ca n’exclut pas la méditation. Mais ça peut être complémentaire, voir principal dans cette connexion de conscience.
J’ai expérimenté le mantra Nam Myo Ho Renge Kio (bouddhique donc) dont j’ai déjà beaucoup parlé (voir Comment le mantra m’a sauvée) mais d’autres mantras peuvent être explorés, comme le gayatri mantra (voir Ashram du coeur de PIerre Leré).
Le mantra, pratiqué régulièrement, a cet effet progressif de nous détacher de la basse fréquence du mental (et de l’illusion ici bas). C’est très soutenant (on peut se transformer en Maître Yoda après quelques semaines !), mais ça nécessite une pratique régulière, quotidienne (d’où l’importance d’être dans un groupe de pratique).
J’essaie de voir actuellement dans quelle mesure un groupe de pratique peut être monté dans le compagnonnage.
Quitter la basse fréquence du mental et ses histoires
Chaque fois que le mental s’absente de notre corps, c’est une victoire de plus pour notre processus.
- Toutes les activités qui nous mettent dans le flow ET le corps, les sensations : le bricolage, la danse, l’ASMR, le dessin, la méditation (quand ça marche et qu’on aime), le yoga, l’écriture, la contemplation de la nature, la marche, la beauté, la musique, la couture, l’art, certains sports, etc. Ce n’est pas à proprement parler libératoire, mais ça entretient notre intérieur dans le bon sens, ça crée de l’espace, ça fait circuler l’énergie. Si on n’a envie de rien, c’est qu’il y a des blessures à libérer, il faut chercher un soin ou séance individuels.
- Déminer le mental, reprogrammer notre cerveau : observer ses injonctions, ses croyances, sa résistance. Comprendre ce qui se passe vraiment dans l’expérience, pas ce que notre mental croit. Comprendre les lois de la vie (les systèmes entre humains, les mouvements d’énergie, les causes – conséquences, les pourquois). C’est particulièrement important pour ceux qui ont un mental exigeant, oppressant, dévalorisant, contraignant et injonctif (hypersensibles).
La reprogrammation passe par la parole mais selon moi, elle doit s’engrammer aussi dans le corps (donc tout ce qui reste dans la tête sans descendre dans le corps, sans mouvement d’énergie, je trouve ça perso pas très efficace mais bon..)
– L’accompagnement par la parole, la conscience : Thérapies, coaching, Trame, Focusing, Psycho Corporel, analyse transactionnelle, PNL, hypnose, etc. Les séances Libérer émotions & conscience sont de ce type.
– Des livres, un youtubeur particulier. Mon blog paraît-il…
Libération des émotions et de l’énergie par la kundalini
Il s’agit de créer des espaces pour laisser la kundalini opérer sa vague guérisseuse.
Il y a beaucoup d’espaces de soins énergétiques dans le bien-être, mais pas toujours axés sur l’espace aux émotions. Pourtant, c’est puissant, une libération émotionnelle… beaucoup plus qu’une libération d’énergie sans émotions. Je ne me l’explique pas pour l’instant, c’est ainsi. On dira qu’il y a plusieurs canaux. Quand ça sort par l’accessoire, ça soulage. Quand ça sort par le principal, c’est bizance … Donc bref, une décharge énergétique n’est pas forcément toujours très libératoire.
Je précise aussi qu’a contrario, pleurer à fond n’est pas toujours libératoire si l’espace n’est pas sacré. Si notre part incarné pleure sans conscience, ou par l’oppression du mental sans s’abandonner à la grâce divine, en lâchant prise, il n’y a pas vraiment de libération. On peut pleurer longtemps. L’espace doit donc être sacralisé, comme une mise à genoux devant notre âme et la puissance de la kundalini, où rien n’est à maitriser.
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- Rencontrer sa kundalini : sans garantir la vague émotionnelle, on peut la sentir, l’approcher dans certains espaces : avec moi (Rencontrer ma kundalini), Marie Bran à st Malo (massage kundalini), et d’autres thérapeutes (Pierre Pinçon ou Anne Marie Forget à Plouasne)
- L’expérimenter en groupe d’exploration pour ceux qu’elle démange bien et qui se sentent l’âme exploratrice (avec le compagnonnage ou Pierre Pinçon qui a un groupe à Plouasne, ou ailleurs).
- L’expérimenter seul si on a l’élan de créer des espaces chez soi, avec des techniques actionnables seul (c’est une démarche très intéressante, vous pouvez me contacter pour en parler si le sujet vous intéresse – respiration, musique, plantes).
- Participer à des espaces sécurisés de libérations avec des techniques poussées qui jouent sur l’état de conscience : Breathwork, Musique, Plantes, Pratique tantrique ou chamanique.
– Respiration holotropique (Stéphanie Kerleroux à Saint Jouan), Rebirth, Ayahuasca (Jordi en Espagne), Diètes chamaniques (voir sur Internet), Champignons (me demander), Breathworks en ligne,
– Côté compagnonnage, il y aura des espaces de libération expérimentés avec l’aide des plantes et de la respiration.
NB : si vous avez l’élan d’explorer le côté chamanique avec des méthodes atypiques (plantes, diètes) et que vous avez l’âme aventurière, me contacter 🙂
Voilà
Si vous avez des questions, n’hésitez pas. Et pour rejoindre la mailing list du compagnonnage, c’est ici : Compagnonnage