Il existe deux grands profils d’hypersensibilité. Vous avez un profil principal, mais sauf exception, vous retrouverez les symptômes de vos frottement parfois dans l’un, parfois dans l’autre. Notez qu’il ne s’agit pas de vous ou de votre nature mais de réactions, de protections, de symptômes qui reflètent ce qu’il y a à régler en vous. Se retrouver présente l’avantage de démontrer, puisque c’est écrit, que ce n’est pas vous.
Profil « dur » : vous êtes anxieux ou angoissé, vous voyez des évidences que vous êtes le seul à voir et qui font pschitt, vous avez le sentiment de ne pas avoir été reconnu ni écouté malgré le sentiment de vérité en vous, le monde vous paraît incohérent et ça vous rend triste/anxieux/en colère (au choix), vos interactions avec les autres sont compliquées, vous vous sentez souvent mal à l’aise relationnellement, vous ressentez beaucoup d’énergie en vous associée à une grande frustration, vos envies peuvent vous bouffer de l’intérieur, vous vous sentez marginal et non intégré. Vous ressentez une énergie de vérité et de réalisation en vous.
Profil « doux » : Vous avez l’impression d’étouffer, vous vous êtes effacé toute votre vie, vous avez le sentiment de vous être conformé longtemps, et finalement, pour quoi faire ? Vous avez le sentiment que vous n’avez pas (encore) vécu votre vie, vous vous demandez qui vous êtes au fond, vous n’arrivez pas à savoir de quoi vous avez vraiment envie, vous ressentez une grande lassitude, vous voudriez vous sentir vivant, vous avez de plus en plus de mal à faire des efforts, vous ressentez une énergie de connexion et d’amour à l’intérieur.
Ces symptômes sont indicatifs, non exhaustifs, mixables alternativement, et comme vous le constatez, ils sont … cousus de fil blanc 🙂
Des symptômes cousus de fil blanc
Ces symptômes sont cousus de fil blanc car ils découlent de croyances types et générales.
L’hypersensible doux a choisi l’effacement pour s’intégrer. Il renonce donc dans une certaine mesure à son identité pour pouvoir survivre et « faire partie ». Pour s’effacer et s’adapter, il contrôle fortement en amont et peut facilement se retrouver dans les normes, conforme, parfois rigide. Mais il ne se sent pas vivant, pas existant. Sa souffrance principale est dans le fait de ne pas s’affirmer, de ne pas oser être lui, de ne pas se sentir vivant. Son principal problème, c’est lui.
L’hypersensible dur est celui qui n’a pas renoncé à son identité. Il se retrouve donc beaucoup plus à vif vis à vis du système et des autres, des groupes en particulier. Il peut être flamboyant, mais il vit des tourments intérieurs violents, il se sent vivant mais terriblement frustré. Il tente de contrôler ses émotions mais elles le débordent. Il a énormément de ressenti mais il n’y accorde pas crédit. Sa souffrance principale est dans la non-reconnaissance et le rejet. Il peut être très, très angoissé. Son principal problème, c’est les autres (et le monde extérieur).
L’intéressant dans ces profils est de voir que selon les symptômes sont associées des croyances et des injonctionsspécifiques. Et il est toujours passionnant (et marrant) pour un hypersensible de découvrir que ce qu’il croit être la malédiction de sa nature est déjà cousu de fil blanc, vaut pour tout un paquet de personnes, et n’a finalement rien à voir avec sa nature profonde. Ce n’est qu’un vernis de symptômes découlant du « frottement » avec notre société et le but, c’est de s’en débarrasser (avec douceur et respect…).
Ci-dessous, quelques évidences qui vous permettront de comprendre par quel bout je vous propose de nous y attaquer. Vous pouvez y croire ou non, ça n’a pas d’importance, car ce n’est pas votre mental qui prendra RDV avec moi ou s’inscrira au parcours. Si vous n’avez pas besoin d’explications, passez à l’étape suivante.